L’affaire du contrôle antidopage positif d’Andrea Iannone continue à suivre son cours. On rappellera qu’à la suite de l’analyse d’un échantillon prélevé sur l’officiel Aprilia lors du dernier Grand Prix de Malaisie, un produit prohibé a été décelé, entraînant une suspension provisoire du pilote par la FIM. Andrea Iannone est le premier compétiteur en MotoGP à être ainsi mis sur la sellette. Mais le sport moto a déjà connu d’autres cas.
Le dopage dans le monde de la compétition moto n’est pas un fait inconnu, mais il reste exceptionnel. Cette fois, c’est cependant le haut du panier avec le MotoGP qui est concerné. Andrea Iannone restera dans l’histoire comme le premier cas identifié, ce qui ne veut pas dire qu’il est coupable. Pour en arriver là, il faudra attendre la fin de la procédure en cours.
Dans les autres catégories moto, les noms d’Anthony West, Noriyuki Haga, Anthony Gobert, James Stewart et Broc Tickle sont déjà apparus en matière de contrôle antidopage positif. Le premier cité a même été mis à l’index par deux fois. La première en 2013 où il a écopé une suspension de 18 mois après qu’un stimulant du nom de méthylhexaneamine avait décelé dans son organisme. L’Australien était alors en Moto2. En 2018, on le retrouve mis en cause alors qu’il roulait en Supersport à Misano.
La même année, c’est le pilote de Supercross Broc Tickle qui est épinglé. Déjà en 2015, James Stewart avait été sanctionné de 16 mois de suspension pour avoir pris de amphétamines. En 2000, c’est le WSBK qui est touché avec Noriyuki Haga. Le Japonais a été suspendu un mois à cause de l’éphédrine. Il avait alors expliqué qu’il avait pris la substance involontairement comme composant d’un produit diététique.
Enfin, il y a 22 ans, il y avait déjà des cas de dopage et d’utilisation de substances nocives. Comme dans le cas d’Anthony Gobert qui a été testé deux fois positif à la marijuana. En 1997 alors qu’il était pilote Suzuki en 500 et en 1998.
