Après de nombreux rebondissements (voir ici), le 29 septembre 2017, Rupert Stadler (Audi, groupe Volskwagen) a informé Claudio Domenicali par une note interne que la firme allemande avait clos le dossier d’une éventuelle vente de Ducati étudiée par l’américain Evercore.
Il n’y a encore aucune communication officielle sur le sujet, mais les indiscrétions sont nombreuses en Italie, dans la presse mais également sur page Facebook de Bruna Rossetti, représentante syndicale de Ducati : « On l’a fait. Aujourd’hui, nous avons été informés que Ducati continuera à faire partie du groupe Audi-Volkswagen ! Je dois dire que je suis vraiment heureuse de cette news, parce que, même lorsque la vente semblait désormais certaine nous, en tant que FIOM, nous avons continué à nous battre. »
A Borgo Panigale, on respire et on laisse donc éclater sa joie : merci aux groupes intéressés (Harley Davidson, Royal Enfield, Benetton, Polaris, l’ancien propriétaire Andrea Bonomi, etc.) mais il n’y a plus rien à vendre !
Nul ne connaît les vraies raisons de cette clôture du dossier, mais ce qui est certain, c’est que les syndicats et la majorité des dirigeants de Borgo Panigale, mais aussi le syndicat allemand IG Metall d’Audi et Volkswagen, étaient farouchement opposés à cette vente.
Il se murmure également que malgré des annonces fracassantes (offre de 1,6 milliard d’euros de Eicher Motors, propriétaire de la marque Royal Enfield), rien ne serait vérifié au moment de procéder à des offres concrètes…
Quoi qu’il en soit, tout est bien qui finit bien pour tous ceux qui ont trouvé leur bonheur dans le développement connu sous l’aile d’Audi. Au moins, Ducati reste européen !
