Randy De Puniet, ancien pilote moto, revient sur les derniers tests MotoGP à Mandalika.
Port Anna de Motosan
La dernière fois que Randy De Puniet a été vu en compétition dans le Championnat du Monde MotoGP, c’était dans la catégorie MotoE, précisément en 2019. En plus de cela, il travaille également comme journaliste en tant que pilote à la retraite chez Canal+. En tant que Français, De Puniet a parlé de tout ce qui entoure le monde auquel il est lié, faisant une mention spéciale à Fabio Quartararo et Johann Zarco, les représentants du drapeau français dans la classe reine.
Il commence par une évaluation des forces en présence entrevues durant l’intersaison : « les essais hivernaux ont été faits et terminés il y a quelques jours, donc nous avons une idée de ce qui peut se passer au Qatar. Évidemment, nos deux pilotes français sont plutôt bons. Pour Fabio, je pense que la saison va être un peu plus difficile que l’an dernier. Toutes les autres motos se sont beaucoup améliorées, que ce soit Ducati, Honda, Aprilia ou Suzuki, mais malheureusement la moto de Fabio ne s’est pas améliorée autant qu’il l’aurait souhaité. Il a toujours ce déficit moteur que Yamaha a toujours eu depuis vingt ans en Grand Prix. Alors là, pour Fabio, ce n’est pas facile. On voit qu’il est le seul pilote qui a réussi à être devant avec une Yamaha, donc Yamaha doit se poser des questions et essayer de faire un pas en avant. »
Randy de Puniet : « la Honda a progressé, elle semble moins difficile à piloter »
De Puniet a également observé la situation de Marc Márquez. « Je pense que Marquez est en bonne forme et il sera là. Il a mangé son pain noir ces derniers mois et ces dernières années et il s’est bien préparé. La Honda a progressé, elle semble moins difficile à piloter, et pour preuve, Pol Espargaró a aussi très bien roulé en Indonésie. Attention à Márquez… On aura peut-être un duel Márquez – Quartararo pour le titre, ce serait formidable« .
À propos du champion du monde en titre il prédit : « Fabio Quartararo n’a pas le choix : avec son manque de vitesse de pointe, pour utiliser le potentiel de sa machine et de son pilotage, il faut être seul. L’an dernier on l’a vu s’échapper en tête, creuser l’écart, et c’est ce qu’il devra faire encore plus cette année. Il y a donc beaucoup de pression pour Fabio lors des qualifications, et c’est ce qui l’a un peu gêné lors des essais hivernaux : il n’a pas pu réaliser de grands temps comme il l’a fait l’an dernier. Il va donc réfléchir et il a 15 jours pour essayer de comprendre le fonctionnement de cette nouvelle moto, se qualifier en première ligne et viser les victoires. »