Samedi soir (pour nous) se disputera la 80ème édition de l’emblématique Daytona 200, en Floride.
Soyons honnêtes, le premier intérêt de cette compétition remportée jadis par Don Emde, Jarno Saarinen, Giacomo Agostini, Gene Romero, Johnny Cecotto, Steve Baker, Kenny Roberts et autre Patrick Pons, résidera dans la première confrontation entre les 600cc qui composent l’immense majorité du plateau, et les Ducati Panigale V2 et autre Triumph 765 que la nouvelle réglementation autorise à partir de cette année en catégorie Supersport.
Sur les 50 pilotes retenus, on trouve 4 Ducati Panigale V2 et 3 Triumph, et on est déjà impatient de voir ce qui se passera sur le célèbre banking, face aux Yamaha officielles de Jake Gagne et Cameron (voir ici). Notons quand même que la spécificité de la Daytona 200, non seulement avec son banking mais aussi ses 3 ravitaillements, ne permettra toutefois pas de tirer un enseignement absolu quant au rapport des forces en présence dans le championnat du monde Supersport.
Nous en profiterons également pour suivre l’aventure du Français Timothée Monot sur sa R6 au numéro #303, un clin d’œil à l’illustre Patrick Pons qui avait remporté les 200 miles de Daytona avec ce numéro en 1980.
Son nom ne vous parlera sans doute pas, le garçon de 35 ans œuvrant généralement plus au Tourist Trophy que dans l’hexagone, que ce soit en Supersport ou en deux-temps. Ce profil « à l’ancienne » n’empêche cependant pas une gentillesse exceptionnelle, bien au contraire, et c’est en toute humilité que le Breton affrontera pour la première fois cette année le temple de la vitesse américaine, après une tentative annulée l’an passé en conséquence de la situation sanitaire.
Timothée Monot a fait connaissance avec sa R6 hier. Faites en de même avec lui…