Danilo Petrucci s’approche de son rêve d‘enduriste de base qui sera de faire la grande classique du Dakar. Le tout avec le soutien de KTM, soit ce qui se fait de mieux, avec une moto de la marque aux couleurs de son ancienne équipe MotoGP soit Tech3. Cela étant dit, il s‘est déjà blessé à l’entraînement et les spécialistes qui l’ont observé ne doute pas de sa vélocité intrinsèque. Qui serait même le principal souci…
Danilo Petrucci est arrivé en Arabie Saoudite et il se prépare à prendre le départ de la prochaine édition du Dakar. Il a fait son test Covid, et il fera bientôt un Shakedown au cours duquel il évaluera l’état de sa cheville blessée à l’entraînement au milieu des dunes… Une situation et un nouveau concurrent que Matthias Walkner, vainqueur de la classique 2018 évalue ainsi sur tuttomotoriweb : « Danilo a vite appris la navigation. Je pense que ceux qui courent à un haut niveau en MotoGP savent faire face à tout. Cela nous a surpris, mais nous sommes intervenus pour essayer de ralentir un peu ».
Une dernière mention qui n’est pas à prendre à la légère dans le milieu hostile qui attend Petrux : « si on regarde ses traces dans le désert et la vitesse à laquelle il les affronte, peut-être prend-il trop de risques . En tant que débutant, il roule presque à notre rythme. S’il sait gérer la navigation, il pourrait finir dans le top 15 ou 20 » prédit le spécialiste.
Danilo Petrucci : « le Dakar est dangereux, et je l’ai compris dès le premier jour que j’ai passé dans le désert«
Danilo Petrucci a été sensibilisé au sujet et il semble l’avoir assimilé. Dans une longue interview à Marca il y a quelques jours, il a ainsi déclaré : « le Dakar est dangereux, et je l’ai compris dès le premier jour que j’ai passé dans le désert.Parfois, il faut ralentir pour bien tout comprendre. Les traces ou les obstacles ne sont pas toujours évidents et il faut se laisser une marge de sécurité. Et en termes de vitesse on ne peut pas faire comme en motocross, car on ne sait jamais ce qu’il peut y avoir après une montée ou après un saut ».
« Du MotoGP j’apporterai avec moi la capacité de peaufiner la moto, la concentration et la préparation physique » termine l’Italien. « Mais ce sont des mondes qui ont peu en commun. Les objectifs ? Ce ne sera que le premier de plusieurs Dakar auxquels je veux participer, en MotoGP ils m’ont traité de fou, mais je voulais me prouver que j’étais capable de terminer le Dakar, qui a toujours été un rêve pour moi ». Et terminer est justement et simplement ce que KTM lui a demandé.
Voir cette publication sur Instagram
