Arrivé en deuxième position derrière l’Australien ce matin, l’ancien pilote MotoGP a profité d’une sanction infligée à ce dernier pour signer son premier succès sur le Dakar.
On le sentait venir. Peut-être pas dans ces circonstances, mais les récentes performances de Danilo Petrucci ces deux derniers jours en Arabie saoudite laissaient présager d’une première victoire imminente sur la classique du rallye-raid.
Il est vrai que l’Italien avait encore impressionné ce matin, à l’occasion de la cinquième étape de cette troisième édition du Dakar disputée en Arabie saoudite, en terminant l’épreuve à la deuxième place, un peu plus de quatre minutes derrière Toby Price.
Price paye le prix de sa précipitation
Mais ce dernier, vainqueur des éditions 2016 et 2019, a finalement été sanctionné en début d’après-midi de six minutes de pénalité en raison d’un excès de vitesse, offrant ainsi la victoire à Petrucci, la première du Transalpin et la première d’un ancien pilote MotoGP dans la discipline, pour ce qui ne constituait donc que sa cinquième spéciale parcourue !
Un résultat qui vient récompenser une témérité à toute épreuve, alors que le pilote KTM n’a pas été épargné par les problèmes, de sa durée de préparation très courte à sa blessure à la cheville survenue à l’entraînement, en passant par des tests Covid qui ont fait planer l’incertitude sur sa participation au Dakar jusque dans les derniers instants.
Petrucci poursuit sa remontée au général
La guigne avait même poursuivi l’Italien une fois le coup d’envoi de la course donné, avec un abandon lors de l’étape 2 courue lundi, suite à un problème de fusible qui avait entraîné la défaillance de la pompe à essence de sa KTM. Malgré cela, le vainqueur du jour a remis l’ouvrage sur le métier, peu importe les 11 heures de pénalité lui ayant été infligées, ce afin d’accumuler un maximum d’expérience lui qui n’est encore qu’un rookie sur le Dakar.
Petrucci ouvrira donc la route demain à l’occasion de la sixième étape de cette 44e édition, sur la boucle empruntée par les quatre roues aujourd’hui et située à l’Ouest de Riyad. Un handicap normalement, sauf que cette fois-ci le Transalpin pourra se reposer en partie sur les coulées déjà tracées dans le sable par les autos ce jeudi, et pourquoi pas viser ainsi un deuxième succès de rang dans le désert d’Arabie saoudite. Et poursuivre ainsi sa folle remontée au général qui le place déjà en 47e position.