Le Français aborde sereinement l’ultime rendez-vous du calendrier à Valence avant de relever un nouveau défi.
Le Grand Prix de Valence sera la dernière épreuve pour Loris Baz (Reale Avintia Racing) en MotoGP, mais d’autres perspectives se profilent pour le pilote tricolore en 2018 : « En franchissant la ligne d’arrivée, je serai probablement envahi d’une certaine émotion, » confie le Haut-Savoyard. « Mais c’est une chose dont j’ai connaissance depuis quelques mois déjà. Un bon projet est en train de se mettre en place pour moi. Je pense que le plus important sera de tourner rapidement la page pour se concentrer sur une nouvelle étape. Je n’ai aucun regret sur les résultats que nous avons décrochés cette saison. Tout se passe de la façon dont nous l’avions imaginé. »
Pointé au 18e rang du classement général à un point d’Álex Rins (Team Suzuki Ecstar), Baz boucle sa meilleure campagne en catégorie reine ; une performance qui avait de quoi ravir le Haut-Savoyard : « En commençant l’année avec une moto qui a déjà deux ans et qui n’évolue plus, les premières épreuves sont toujours plus faciles que celles qui suivent, » ajoute Loris Baz. « Les usines poursuivent leur développement de leur dernier modèle. Suzuki a connu beaucoup de difficultés et KTM faisait ses premiers pas. Aujourd’hui, KTM place ses deux machines régulièrement parmi les dix premiers et les Suzuki sont désormais revenues au niveau. Les Yamaha ont également beaucoup progressé. »
« L’écart se creuse au fur et à mesure. Mais je pense que ce n’est pas si mal que ça et nous nous battons au maximum. Peu importe l’issue de la dernière course, je serai satisfait de ma saison. J’ai pris parfois des risques pour essayer de décrocher de bons résultats au lieu d’inscrire des points. C’était clair dans ma tête et j’ai tout donné pour atteindre les objectifs que je me suis fixé. »
Mission accomplie pour le Français qui tire également des enseignements de ses trois années en MotoGP, lesquels lui serviront pour la suite de sa carrière : « Je suis convaincu d’avoir progressé dans de nombreux domaines. Lorsque l’on court sur des motos moins performantes, on progresse beaucoup. J’ai beaucoup appris en côtoyant les personnes de ce paddock et j’ai amélioré mon style de pilotage. Je pense être beaucoup plus coulé et doux que par le passé. J’ai aussi appris à m’adapter à des machines plus petites. Ce sont des détails qui ont beaucoup d’importance. »