Une semaine après sa déception en République tchèque, Loris Baz (Reale Avintia Racing) s’est joliment rattrapé au Red Bull Ring en empochant la neuvième place au terme d’une course pour le moins disputée.
Le Français, qui s’élançait de la quatrième ligne sur la grille de départ, n’a pas tardé à remonter dans le hiérarchie avant de s’immiscer dans une lutte pour la huitième place non loin derrière Valentino Rossi (Movistar Yamaha MotoGP). Pariant pour une gomme tendre à l’avant et médium à l’arrière, le pilote Ducati s’est senti à l’aise tout au long la course en tenant tête à la Suzuki d’Andrea Iannone (Team Suzuki Ecstar), vainqueur de l’épreuve autrichienne l’an dernier.
À un peu moins de dix tours de l’arrivée, Loris Baz a dû céder aux menaces d’Álvaro Bautista, mais il n’en restait pas moins ravi de cette course qu’il juge comme la plus belle de sa carrière en MotoGP™, et pour cause. Non seulement il a égalé son meilleur résultat sur piste sèche après sa prestation au Mans cette année, mais il franchissait l’arrivée à 19 secondes seulement de la Desmosedici GP17 d’Andrea Dovizioso.
Le Haut-Savoyard met désormais le cap sur Silverstone pour le prochain rendez-vous du calendrier ; un tracé où il s’était fait une belle frayeur l’an dernier, mais où il avait également triomphé en WorldSBK.
Loris Baz :
« Selon moi, c’est ma meilleure course sur le sec, car l’écart avec
le vainqueur est bien plus faible et j’ai gardé le groupe de tête
en vue. Le choix des pneus s’est avéré difficile puisque j’avais
bouclé de nombreux tours avec le soft et je ne me sentais pas à
l’aise avec le médium. Face à des températures bien plus élevées,
nous n’étions pas rassurés sur la durée de vie de ce dernier. Je
suis malgré tout parti avec le tendre à l’avant et le médium à
l’arrière. Je suis parvenu à doubler Iannone tout en gardant
Viñales en ligne de mire, mais aussi en essayant de maintenir
l’écart sur ce que je devançais. Bautista avait un rythme
légèrement plus rapide et je n’ai pas réussi à le suivre lorsqu’il
m’a passé. J’ai tout simplement géré au mieux mes pneus jusqu’à la
fin, car c’était la clé de cette épreuve. Dans cette période
difficile, c’est génial de décrocher ce type de résultats.
Silverstone est un circuit où je compte à la fois mes meilleurs et
mes pires souvenirs… C’est une relation de haine et d’amour, mais
c’est l’un de mes tracés favoris. La Ducati a bien fonctionné ce
week-end et nous verrons si nous parvenons à réitérer en
Grande-Bretagne. Il faudra poursuivre le travail, mais je pense que
nous avons beaucoup appris en Autriche, surtout en matière de
pilotage, pour corriger nos problèmes. Il faut continuer de
marquer de points jusqu’à la fin de la saison. D’ici le prochaine
épreuve, je souhaite un prompt rétablissement à Fabio (Quartararo),
je sais que c’est difficile et j’espère qu’il reviendra vite !
»