Alors que Takumi Takahashi et Hiroshi Aoyama ont été confirmés par la HRC pour participer aux tests de préparation des essais de Sepang, Stefan Bradl devrait théoriquement les rejoindre, mais son état physique pose encore problème.
En compagnie des trois pilotes Honda, sont annoncés pour le moment pour ces pré-tests du 24 au 26 janvier en Malaisie Casey Stoner et Michele Pirro pour Ducati, alors que devrait rouler pour Suzuki Sylvain Guintoli, pour Aprilia Matteo Baiocco, Mika Kallio pour KTM, plus Yamaha avec Kats Nakasuga et Kohta Nozane.
Bradl, qui a terminé 47 fois dans les dix premiers en Championnat du Monde MotoGP en cinq ans et qui a déjà travaillé avec Honda, Yamaha et Aprilia, n’a pas roulé depuis sa chute en Championnat du Monde Superbike à Portimão le 16 septembre. Il a subi une blessure au ligament scapho-lunaire, qui maintient le semi-lunaire et l’os naviculaire ensemble dans le poignet droit. La blessure a provoqué une séparation de trois millimètres des deux os.
Le 28 septembre, un fil a été inséré, qui a été retiré le 16 novembre. Après cela, Bradl n’a pas été autorisé à utiliser son poignet droit pendant quatre semaines. Le pilote allemand s’est entretenu avec Günther Wiesinger de Speedweek.com.
Stefan, tu t’attendais à ce qu’en janvier tu sois raisonnablement prêt pour rouler. La récupération du poignet droit progresse-t-elle ?
« Elle va de l’avant. Mais dans la situation actuelle, je ne pourrais pas piloter trois jours complets.
« Tout dépend de la puissance, mais il y a toujours des limites en termes d’étirement, par exemple quand je dois tourner la manette des gaz et me tenir au guidon. C’est toujours un problème pour moi.
Tu es dans l’équipe de la HRC du 24 au 26 janvier à Sepang.
« Tu en sais plus que moi. Je ne peux pas en dire beaucoup à ce sujet. Je n’ai pas encore réservé de vol…
Mais pourrais-tu déjà piloter une moto ?
« Si j’essayais maintenant, ça marcherait probablement. J’ai fait de bons progrès avec la main depuis la deuxième opération de novembre. Mais actuellement c’est dur. Je fais de la physiothérapie tous les jours, mais l’extension, c’est-à-dire l’extension complète dans la zone de la suture chirurgicale, cause toujours des problèmes. C’est encore douloureux au poignet. Le tissu cicatriciel s’est déjà amélioré, mais la pression sur les paumes est toujours douloureuse. Si je prends un guidon en ce moment et que je simule le freinage, ce n’est certainement pas parfait. Mais bien sûr, je voudrais revenir le plus tôt possible.
« Dans la vie de tous les jours, je n’ai plus de problèmes avec le poignet. Pour la force, ça a l’air bien à nouveau. Mais les médecins me rassurent. Ça ira. Il est normal que le processus de guérison soit plus lent après un certain temps. »
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Source : speedweek.com
