La conférence de presse tenue à l’issue des qualifications du Grand Prix de République Tchèque MotoGP sur le circuit de Brno a réuni Marc Márquez, Jack Miller, Johann Zarco, Álex Márquez et Tony Arbolino.

Comme à notre habitude, nous reportons ici les propos bruts de Johann Zarco, sans la moindre interprétation journalistique.


Félicitations pour cette toute première ligne pour KTM, Johann ! Cela a été un dur parcours à cause de votre passage en Q1, mais après les difficultés rencontrées cette année, c’est une belle récompense pour le travail effectué dans le box par KTM…

Johann Zarco : « c’est une belle sensation ! Une très grosse émotion pour une simple qualification, mais je la prends (rires). J’ai traversé des moments difficiles et nous avons encore connu des moments difficiles ? Je n’étais pas rapide vendredi et nous recherchons encore tout ce que nous pouvons faire pour améliorer ce feeling. Mais sur le mouillé aujourd’hui, je n’ai pas très bien commencé en FP3 mais j’ai progressé durant l’après-midi. J’ai eu de meilleures sensations, et peu à peu j’ai pu attaquer. L’après-midi, le côté chanceux est que cela séchait, et depuis la Moto2, je peux assez bien gérer les pneus pluie avec des conditions presque sèches. J’ai donc saisi cette chance et cela a été plutôt bien. Ils ont été plusieurs à essayer les slicks, mais quand j’étais dans le box, prêt à essayer les slicks, j’ai senti que, non, je ne pouvais pas le faire avec les slicks. Il y avait trop de zones d’humidité et j’ai donc essayé à nouveau avec des pneus pluie qui étaient usés. Mais peut-être que c’était un peu trop sec. Quoi qu’il en soit, cette première ligne est une bonne chose pour commencer la 2e partie de saison et cela apporte vraiment de la joie à tout le monde ».

Y a-t-il une certaine confiance que vous pouvez retirer de cette performance sur le mouillé pour vous en servir sur le sec ?

« C’est plus facile à dire qu’à faire. Sur le mouillé, il y a moins de stress sur la moto. Vous prenez moins d’angle et peut-être que vous pouvez avoir les mêmes problèmes que sur le sec, mais avec moins d’intensité, donc vous pouvez les compenser un peu davantage. Pour le moment, sur le sec, nous souffrons beaucoup et nous devons saisir cette chance demain pour rouler avec les meilleurs pilotes. J’aimerais mener la course et si je prends un bon départ, je peux peut-être mener le premier tour. Ce serait bien pour KTM (rires) car ils doivent penser au championnat alors que moi je dois penser seulement à 2 tours (rires). Nous verrons donc ce que nous pourrons faire demain, mais partir avec les meilleurs pilotes sera une très bonne source d’information pour nous ».

À quel point cela a-t-il été un avantage de passer par la Q1 avec ces conditions difficiles ?

« On a pu voir que c’était un avantage de passer en Q1 avec Pol et moi, car quand nous avons commencé avec les pneus pluie, la piste était encore davantage sèche. Durant les 2 premiers tours, nous étions les pilotes les plus rapides car vous devez trouver rapidement vos sensations. Comme nous avions fait quelques tours 10 ou 15 minutes auparavant, nous connaissions exactement les endroits où nous pouvions attaquer. Cela a été d’une grande aide car c’est durant ce tour que j’ai fait mon meilleur chrono et obtenu cette 3e place. Quand la piste change, vous vous demandez toujours si vous pouvez passer les slicks ou pas, mais là, ce n’était pas encore le cas et c’était le moment d’essayer d’être le plus rapide possible avec les pneus pluie. Donc juste parce qu’on avait pu faire quelques tours auparavant, nous savions exactement où cela était possible et où cela ne l’était pas ».

Nous avons vu votre joie et dans le box quand vous avez remporté la Q1. À quel point est-ce difficile de rester vraiment concentré pour attaquer la Q2 ?

« Pas trop. Il est vrai que l’équipe était déjà contente de la première position en Q1, mais vous sentez immédiatement que ce n’est pas terminé. Vous calmez donc tout et vous restez concentré. Vous avez simplement le temps d’enlever le casque, de boire un peu et de remettre le casque. Je savais que quelque chose était possible à cause des conditions. Le seul point d’interrogation était de savoir s’il fallait utiliser les slicks ou pas. Mais pas immédiatement. Donc je savais que quelque chose était possible, et il fallait simplement croiser les doigts et y aller ».

Classement Grand Prix MotoGP de République Tchèque à Brno Q2 :

Classement Grand Prix MotoGP de République Tchèque à Brno Q1 :

Crédit classements et photo: MotoGP.com

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