Ce Grand Prix de Grande Bretagne est le rendez-vous de tous les dangers pour un team Suzuki qui était reparti de Silverstone l’an dernier avec la victoire. La concrétisation de mois de progression du projet GSX-RR. Mais avec les deux pilotes partis et deux nouveaux au guidon d’une machine à la gestion également différente, c’est la dégringolade qui est constatée cette année. Et plus dure sera la chute au lendemain de ce douzième rendez-vous de l’année, s’il ne donne pas quelques motifs de satisfaction avec des résultats probants.
Il est loin le temps où l’on se disait que Suzuki s’ancrait parmi les constructeurs les plus performants du MotoGP. C’était il y a pourtant seulement un an. Une éternité au vu des résultats actuels d’Andrea Iannone, leader des troupes d’Hamamatsu. Celui qui se remet de la frayeur de sa vie vécue dans un rocambolesque voyage en avion avec sa dulcinée déclare avant sa bataille d’Angleterre : « Silverstone est une belle piste qui devrait convenir à notre moto. L’an dernier, Suzuki a vaincu sur ce circuit si bien que nous y allons avec un enthousiasme décuplé ».
« Nous bénéficierons d’importantes données acquises depuis l’an passé et cela nous sera utile. Mais il n’en demeure pas moins que notre niveau actuel est différent de celui de 2016. Cependant, tant à Brno qu’en Autriche, nous avons collecté de précieuses informations qui devraient nous permettre de progresser dans nos performances ».
En Autriche, les précieuses informations ont amené Joe le Maniac à la onzième place derrière la KTM de Kallio et à plus de vingt secondes du vainqueur, Andrea Dovizioso, son ancien équipier chez Ducati. Effectivement, tant pour l’écurie que pour le pilote, les années se suivent et ne ressemblent pas.