Lors de la conférence de presse pré-événement du Grand Prix d’Autriche qui comprenait également Marc Márquez, Maverick Vinales, Valentino Rossi, Dani Pedrosa et Cal Crutchlow, Pol Espargaro s’est exprimé devant les journalistes.
Comme à notre habitude, nous reportons ici ses propos, sans aucune déformation journalistique.
Pol Espargaro : « ce sera un week-end un peu stressant pour nous. Je suis très heureux d’être ici et d’arriver au Grand Prix à domicile pour l’usine après les points que nous avons marqués la semaine dernière. C’est très plaisant parce que tous les mécaniciens et toute l’équipe sont très heureux et motivés pour débuter ce week-end. Nous ne pouvions pas arriver ici à un meilleur moment, et ce sera stressant et nous aurons la pression. »
Votre premier top 10 pour KTM a été une bonne préparation à Brno…
« Oui, c’était une belle course. Je pense que les conditions étaient un peu étranges mais quoi qu’il en soit, nous avions une bonne vitesse avec la moto. Normalement, lors des dernières courses, nous peinions pour rester avec les autres pilotes et en République tchèque, après mon erreur, j’avais besoin de remonter des positions. J’ai été capable de rattraper et de doubler d’autres pilotes, et c’était fantastique. C’était une superbe sensation. Mais je sens que nous sommes un peu mieux à chaque course est à chaque test que nous faisons. En particulier à Aragon après la trêve estivale, c’était très positif pour nous. Nous avions du temps pour tester la moto et du temps pour tout tester sur la moto, et nous avons beaucoup progressé. L’usine travaille très bien, les gars font un travail incroyable et, en quelques courses, nous sommes passés du fond de grille au milieu de la grille. En plus ou moins 8 courses, c’est incroyable ! C’est vraiment bien. »
Nous avons vu quelques images d’Aragon et, effectivement vous avez beaucoup travaillé…
« Oui, nous avions beaucoup, beaucoup, beaucoup, de
choses…
Il y avait Mika, mon équipier et Miguel (Oliveira) également qui
nous aidaient. Nous avons essayé de nous répartir en quatre les
différentes pièces à essayer, mais même comme ça, c’était quasiment
impossible de tout essayer. Comme je l’ai dit, l’usine travaille
vraiment beaucoup et très bien. On dirait qu’ils ne se reposent
jamais et ne dorment pas. Mais si nous voulons être quelque part à
la fin de l’année, la seule façon est de travailler, moi-même sur
la moto, mais aussi l’usine et l’équipe. Je suis très heureux et
j’apprécie vraiment les efforts que KTM fait car nous en avons
besoin. »
Vous battez-vous différemment avec votre frère et avec les autres pilotes ?
« A la dernière course, oui. Je l’ai rattrapé très vite et j’avais une chance dans le dernier virage, mais c’était plutôt risqué (rires). J’étais content parce que j’étais neuvième, donc le premier top 10 pour l’usine KTM, mais si j’avais été dans une autre situation, j’aurais essayé et les conséquences auraient été mauvaises. C’était le dernier virage. Mais oui, quand je me bats avec mon frère, je fais toujours un peu plus attention qu’avec les autres pilotes. Non pas parce que j’y réfléchis, mais cela vient tout seul comme ça. Et le respect que j’ai pour mon frère, je ne l’aurai jamais pour mes adversaires. »
