Australie, MotoGP, J0, conférence Valentino Rossi : 400e GP, freinage à 2 doigts, etc. (Intégralité)

La brève conférence de presse qui s’est tenue en prélude au Grand Prix d’Australie à Phillip Island a réuni Marc Márquez, Andrea Dovizioso, Valentino Rossi, Fabio Quartararo, Jack Miller, Johann Zarco et Iker Lecuona.

Comme à notre habitude, nous reportons ici les propos bruts de Valentino Rossi, sans la moindre interprétation journalistique.

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Félicitations Valentino ! Ce sera votre 400e Grand Prix ce week-end ! C’est incroyable ! De plus, sur un circuit que tout le monde aime et où les Yamaha performent bien…

Valentino Rossi : « oui, c’est une longue longue période et une longue route. Comme vous le dites, c’est bien de faire ce 400e ici à Phillip Island car c’est un endroit iconique pour le MotoGP. Tous les pilotes adorent le circuit car c’est quelque chose de particulier comparé à tout le reste. C’est donc l’un des meilleurs endroits. Tout le monde payerait pour un week-end comme ça, avec le ciel bleu et cette température fantastique. Mais malheureusement, le moteur est arrivé un peu en avance, donc à coup sûr nous devrons affronter des conditions difficiles à Phillip Island, mais quoi qu’il en soit, c’est un plaisir. »

Si, au début de votre carrière, on vous avait dit que vous feriez au moins 400 courses, quelle aurait été votre réaction ?

« C’est quelque chose à quoi vous ne vous attendez pas, mais, sincèrement, en particulier quand j’étais jeune mais également une façon générale, je n’ai jamais eu une idée claire de ce qui allait arriver, ou de combien de temps j’allais courir. Quand j’avais 17 ans, un gars de 25 ans paraissait être votre grand-père (rires). Maintenant, j’en ai 40, imaginez ! C’est un beau parcours auquel je ne m’attendais pas, car je ne savais pas à quoi m’attendre au début de ma carrière. »

Cela fait longtemps que vous n’avez pas gagné. Avez-vous toujours la motivation pour le faire ?

« Avant tout, actuellement en MotoGP, la situation est un peu étrange car vous devez décider de votre futur sur deux ans avant la première course deux ans auparavant. Lors des dernières années, tout le monde a essayé de signer aussi tôt que possible et la situation est maintenant étrange. Mais concernant la motivation, il est sûr que quand vous avez des bons résultats, tout est plus facile car vous appréciez davantage. Mais si vous êtes dans un moment difficile, la motivation est également de revenir et d’essayer d’être fort. »

Vous avez commencé à freiner avec deux doigts à la dernière course. Allez-vous continuer, même si ici la piste est moins exigeante dans ce domaine ?

« Oui, il semble qu’avec cette moto, ces derniers temps, la façon de freiner est un peu différente. Nous avons donc essayé différentes choses, comme les deux doigts, et oui, je pense que je vais continuer car ici, pour freiner de l’avant, c’est beaucoup moins exigeant qu’un Motegi qui est l’un des circuits les plus difficiles. »

Auriez-vous un conseil à donner à Iker Lecuona ?

« Au final, la MotoGP est très différente, mais c’est la même chose : c’est une moto, sur les mêmes circuits. Il doit donc essayer de prendre son temps et essayer de comprendre la moto. Bien sûr, avec notre moto, la limite est plus haute car la moto vous fournit plus d’adhérence, donc vous pouvez attaquer davantage. Mais il doit prendre son temps et voir. Mais peut-être que c’est mieux si Quartararo lui donne un conseil, en tant que rookie. »

Question réseaux sociaux : dans quelle émission célèbre aimeriez-vous faire une apparition ?

« Il y en a eu une aux États-Unis qui est très célèbre, où l’on est face-à-face et où tous les acteurs célèbres viennent… quelle est son nom ? Jimmy Fallon ! »

Crédit photo : MotoGP.com