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Andrea Iannone a été le seul pilote Aprilia à ramener des points à son employeur du Grand Prix des Amériques. De quoi à peine le consoler puisque KTM a profité de l’occasion pour reprendre ses distances avec l’usine de Noale, grâce à l’exploit réalisé par Pol Espargaró qui n’est autre que le frère de son autre pilote qui a chuté, et prénommé Aleix. Cela étant dit, Joe le Maniac a fait mieux que lors du dernier rendez-vous en Argentine, où il ne pouvait d’ailleurs pas faire pire…

En trois Grands Prix avec la RS-GP, Andrea Iannone a donc pris les points pour la seconde fois. Une douzième place qui n’a rien d’enthousiasmant, d’autant plus qu’en fin de parcours, l’Italien s’est fait remonter par un Viñales revenu de sa pénalité pour départ anticipé. Mais ce classement est toujours une progression par rapport à la dix-septième position acquise au terme des qualifications.

L’ancien de Ducati puis de Suzuki commente : « notre objectif est d’entrer dans le top 10 et nous n’en sommes pas loin. Austin était donc une étape positive ». Ses quatre points pris, il ajoute : « nous avons eu des problèmes durant ce week-end. Mais j’ai réussi à gagner du terrain pendant la course et j’ai eu de bonnes sensations par moments. À la fin, nous avons eu un résultat plus ou moins bon. Au début, je me sentais bien, je pouvais prendre des positions, c’est très important. Mais j’ai eu des problèmes dans les sept derniers tours. La moto était alors assez nerveuse, j’ai perdu l’avant à quelques reprises. Ce n’était pas facile. Mais cette course était importante pour moi ».

Importante car son aventure avec la RS-GP en est encore à ses balbutiements : « tout est nouveau dans l’équipe, y compris mon chef mécanicien, Fabrizio Cecchini. Chaque course est importante pour nous. Nous avons aussi beaucoup appris dimanche. Certains font des erreurs quand ils veulent juste apporter des améliorations trop rapidement. Je ne veux pas ça, je veux m’améliorer continuellement pour l’année prochaine, avec une bonne moto et un bon feeling ».

Aprilia est resté sur le tracé d’Austin tant décrié pour l’état de son bitume le lendemain de la course pour des tests. Un bras oscillant en carbone a été essayé de même qu’un déflecteur du genre Ducati est apparu. Car il y a du travail : par rapport à il y a un an, l’écart avec la première position a augmenté de six secondes. Si Márquez n’avait pas chuté, le delta aurait été sans doute plus grand. Pour le moment, les progrès ne sont pas là.

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