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Aleix Espargaró est arrivé à Austin avec pas mal de craintes sur la tenue de son Aprilia. Et les faits lui ont malheureusement donné raison. Sur une piste bosselée et dégradée, sa RS-GP a tellement souffert qu’elle en a même cassé son amortisseur de direction lors d’une séance d’essais libres. Qualifié seulement seizième, sa course n’a duré que deux tours après une chute au virage 14, chute qu’il ne s’explique pas…

Une incompréhension mais aussi la tristesse d’avoir raté l’occasion de marquer des points. Avec la débâcle Honda, les faux départs de Mir et de Viñales, il y avait en effet la place pour se classer honorablement. Seulement voilà : « j’ai pris le virage 14, et quand j’ai ouvert les gaz j’ai été éjecté de la moto. Nous devons maintenant comprendre pourquoi cela est arrivé ».

Reste que les choses ne se présentaient pas sous le meilleur angle bien avant le départ de cette troisième manche de la saison : « la moto n’était pas aussi stable lors du warmup dimanche que lors des autres séances. Je ne me sentais pas bien avec le contrôle de traction, c’était la même chose le matin et dans la course ».

Il y a donc des investigations à mener et elles l’ont sans doute été lors de la journée de test sur le même tracé texan qui a eu lieu le lendemain de ce Grand Prix des Amériques. Un bras oscillant en carbone et un déflecteur de type Ducati ont été mis à l’épreuve. « Nous devons améliorer la moto, donc les essais de lundi sont importants, nous devons avant tout améliorer l’adhérence générale. C’est notre objectif principal en ce moment. J’espère que nous pourrons faire des progrès », a déclaré Espargaró.

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