Il est encore prématuré pour affirmer que Fabio Quartararo est la révélation de l’année en MotoGP, mais le Français, en deux Grands Prix, a déjà marqué les esprits. Au Qatar, il s’est montré comme le trublion des séances d’essais et suffisamment mature pour faire de sa bévue lors de la procédure de départ une chevauchée fantastique jusqu’à la porte des points. En Argentine, il a été solide du début jusqu’à la fin et le voilà à Austin en tête devant son équipier Morbidelli au championnat et premier des rookies. Mais le Français est aussi inquiet à l’abord du défi texan…
Ses craintes, il les a avouées au site crash.net. Et elles ne portent pas sur sa Yamaha ni sur le style de pilotage. Mais plutôt sur sa condition physique… Humblement, il déclare : « quand tu arrives à Austin, tu as toujours un peu peur ». Peur ? Exactement, et notamment lorsque la mi-course arrivera sur l’exigeant circuit du Grand Prix des Amériques.
« J’ai fait un grand pas physiquement, mais vous nourrissez toujours quelques craintes à ce sujet lorsque vous arrivez à Austin », a déclaré le pilote de 19 ans. « Notamment en ce qui concerne vos bras, mais je pense avoir fait un très bon travail cet hiver et aussi depuis le début de la saison. Le plus difficile sera de la mi-course jusqu’à la fin. Mais nous devons nous adapter. Si nous sommes en forme dans cette course, nous sommes en forme dans toutes les pistes ».
« Je pense que nous avons fait un très bon entraînement avec Jack Miller, et Marcel Schrötter. Nous avons beaucoup travaillé. Et je pense que c’est vraiment bien pour moi de m’entraîner avec des pilotes. De plus, Jack a beaucoup d’expérience en MotoGP. On s’entraîne beaucoup et je sais quel type d’entraînement je dois faire. Donc, après cette course, il sera bon de savoir quels muscles je dois plus travailler et lesquels sont en pleine forme ».
Il termine : « les choses vont vraiment bien. Nous avons fait une bonne course en Argentine. Mais c’est une histoire totalement différente ici. L’Argentine est une piste lisse, facile, je pense que c’est l’une des plus faciles et voici la plus difficile, je pense, à rouler ».