Après deux Grands Prix, Danilo Petrucci revendique deux sixième place au Qatar et en Argentine. Des résultats qui seraient honorables s’ils n’étaient pas accomplis au guidon d’une Ducati officielle. Et qui seraient peut-être moins reluisants si, en plus, le pilote satellite Jack Miller ne regrettait pas un abandon lors de la manche d’ouverture. Petrux n’a qu’un an de contrat pour faire ses preuves. Dès Austin, il doit donner un meilleur signal…
Et ce ne sera pas simple car le circuit texan n’est pas vraiment le genre de tracé où l’on peut espérer faire la différence avec une Ducati. Mais la GP19 est bien née et semble plus à même d’affronter les terrains hostiles que ses aînées : « je pense que notre potentiel au Texas est plus élevé que par le passé, même si le COTA reste une piste difficile pour nous théoriquement. Il comporte de nombreux virages serrés de style Formule 1 et des bosses qui rendent plus difficile la recherche de la bonne configuration » commente l’Italien.
« Cependant, en Argentine, un autre circuit difficile pour nous, nous avons bien réagi malgré le fait que notre week-end n’ait pas commencé de la manière la plus idéale. En général, nous luttons plus que d’autres en accélération, à cause de mon poids, mais nous nous améliorons en termes de consommation de pneus ».
« Je veux également optimiser ma gestion de la course. Pour ce faire, il sera crucial de partir de moins loin sur la grille. Nous devrons travailler dur pour nous battre une fois de plus pour le top cinq, mais je suis confiant » termine. Petrucci, cinquième au classement provisoire du championnat du monde MotoGP. Son coéquipier Andrea Dovizioso est deuxième à quatre points de Marc Márquez.
L’an passé, Danilo Petrucci n’avait pas fait mieux que dixième à Austin. Son actuel équipier s’était classé sixième et Jack Miller quatrième, premier des Ducati.