Assen, MotoGP, J2, conférence Maverick Viñales : La confiance, le mystère Valentino Rossi, etc. (Intégralité)

La conférence de presse tenue à l’issue de la qualification du Grand Prix des Pays-Bas à Assen a réuni Fabio Quartararo, Maverick Viñales, Álex Rins, Remy Gardner et Niccolò Antonelli.

Comme à notre habitude, nous reportons ici les propos bruts de Maverick Viñales, sans la moindre interprétation journalistique.

---

Vous paraissez très heureux et très à l’aise sur la moto…

Maverick Viñales : « oui ! Après le Mugello, nous avons fait quelques pas en avant positifs, mais de toute façon Assen est une piste que j’aime beaucoup. Je pousse la moto du mieux que je peux. Vous savez, en qualification je savais que je pouvais atteindre la première ligne donc j’ai été très heureux quand j’ai fini mon tour et vu que j’étais à la 2e place. Nous avons travaillé très dur durant tout le week-end en vue de la course car au final nous faisons toujours un pas en arrière en course, donc nous essayons de travailler pour que je sois aussi compétitif en course que lors des essais. Le team a très bien travaillé ce week-end. Nous essaierons d’être forts demain et nous verrons ce qui se passera en course. Quoi qu’il en soit, ce sera une course très dure. Nous savons que les courses à Assen sont toujours en groupe donc nous devront être prêts pour les derniers tours. J’essaierai de faire de mon mieux ».

Votre nouvelle stratégie semble bien fonctionner et vous redonne le sourire…

« Je pense pour l’instant, nous n’avons montré notre potentiel que seulement à quelques moments. Bien sûr, je n’ai pas été très chanceux et j’ai dû abandonner 3 fois, là où je pense qu’il s’agissait des meilleures courses pour moi. Mais nous devons continuer à travailler, car il y a beaucoup de courses pour progresser et pour prouver que nous pouvons être forts. Assen et une piste que j’aime vraiment et j’ai toujours été bon ici, donc je vais faire de mon mieux. Je suis très impatient d’être à la course et de faire mon maximum ».

Selon vous, avec ces hautes températures, quelle sera la partie la plus difficile de la course, le début, le milieu ou la fin ?

« Proche de l’année dernière. Nous avons beaucoup souffert avec les mouvements sur la moto, donc ce sera très dur, en particulier pour les bras. Nous devrons être prêts. Quoi qu’il en soit, sur cette piste, les derniers tours décident beaucoup de l’issue de la course dont nous devrons essayer d’être prêts au niveau des pneus pour les derniers tours, et essayer d’être malins dès le début. Vous savez, vous devez être très bon durant la course ».

On dirait que quand vous êtes très fort, Valentino ne l’est pas, et quand il l’est, vous semblez souffrir. Est-ce quelque chose qui provient de la moto ou de votre style de pilotage ?

« Peut-être qu’on se partage une seule bonne moto à chaque course (rires) ! Non, je plaisante, ce n’est pas comme ça. Honnêtement, c’est difficile à dire. Cela dépend de la piste, cela dépend des circonstances. Il y a plusieurs courses en arrière, je n’avais pas assez confiance dans le pneu avant pour pousser la moto. Après le Mugello, l’amélioration que j’ai sentie concerne le contact de l’avant donc je peux davantage piloter à ma propre façon. Mais quoi qu’il en soit, c’est très difficile à dire. Ce qui s’est passé, par exemple au Mugello, c’est que Valentino a été très fort, donc c’est difficile à dire ».

Classement de la Q2 du Grand Prix des Pays-Bas MotoGP à Assen :

Crédit photo et classement : MotoGP.com