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Avant le début des hostilités en Argentine, Michelin a surpris en annonçant l’arrivée d’un nouveau pneu avant dans l’allocation prévue pour les pilotes du MotoGP. Une carcasse plus dure pour une gomme tendre, un genre de 2016 amené pour satisfaire certains pilotes. Dont Valentino Rossi. Pour des raisons de délai dû à la situation sociale dans le pays ralentissant le travail des douaniers, ce pneu n’a pu être mis à disposition à temps. Fin de l’histoire ? Pas tout à fait. Il y a eu une commission de sécurité  avec des pilotes et des échanges qui ont ravivé l’idée du complot espagnol contre Rossi.

Une théorie qui, dans ce cas, est parfaitement assumée par Carlo Pernat. Pour lui, il ne fait aucun doute qu’à Termas de Rio Hondo le blocage pour ce pneu n’a pas été que douanier. Il a été aussi encouragé par certains pilotes. Ceux-ci sont menés par Marc Márquez et ceux que l’on appelle de la « mafia andorrane », ce qui fait des frères Espargaró les hommes de main du premier cité.

Un tableau noir peint par Carlo Pernat qui déclare sur Tuttomotoriweb : « la commission de sécurité n’a pas permis que l’on essaye ce pneu et ce n’est pas correct car les pilotes ont décidé ça en fonction des difficultés rencontrées par Valentino. C’est une position de certains pilotes espagnols qui mettent des bâtons dans les roues de Valentino dès qu’ils le peuvent. Valentino ne va pas à cette commission et c’est un tort mais il est honteux d’aller ainsi contre un pilote qui a tant fait pour la discipline et la moto ».

Carrément. De con côté, Márquez a déclaré au sujet de ce pneu sur Motorsport Magazine : « nous avons demandé à la Commission de sécurité, pourquoi il existait à tous ces pneus ici. Personne ne pouvait nous donner une réponse. Les organisateurs de la course n’avaient aucune information sur le sujet. Il n’y avait pas de raison d’avoir plus de pneus. Trois slicks avant et arrière, c’est assez. Nous étions 15 pilotes lors de cette réunion de la Commission de sécurité et nous étions tous d’accord ».

Sur son absence, Rossi a commenté : « je travaille longtemps avec l’équipe le vendredi soir et je ne pouvais pas aller à la réunion ». Mais cela aurait-il changé grand-chose ? Si l’on s’en tient à la théorie du complot, sans doute. Si l’on reste sur les faits des délais et de la douane, non. Ce qui semble d’ores et déjà acquis, c’est que ce pneu avant ne sera pas plus à Austin en raison d’une piste très agressive pour les gommes. Pour Jerez ? Rien n’est encore décidé.

On rappellera que les pilotes ont dû faire au moins cinq tours avec un pneu dur arrière pendant la première journée en Argentine. Un exercice imposé sous peine de sanctions. Enfin, Valentino Rossi partira septième sur la grille pour un Grand Prix d’Argentine qui célébrera le trois cent cinquantième départ de sa carrière.

 

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