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Pour la troisième fois cette année, le MotoGP est de retour en Espagne, cette fois du 22 au 24 septembre au MotorLand Aragón pour la 14e manche du Championnat du monde 2017.

Localisé sur un terrain de 350 hectares, le circuit a été conçu par l’architecte allemand Hermann Tilke en collaboration avec le pilote espagnol de Formule 1 Pedro De La Rosa.

Le tracé a été inauguré le 6 septembre 2009 et a accueilli les MotoGP depuis 2010, année où la Péninsule Ibérique a reçu une 4e manche du Championnat du monde. Le tracé mesure 5.077 km et est caractérisée par deux longues lignes droites qui sont juste séparées par quelques virages. Les Superbikes courent ici aussi, mais elles sont deux ou trois secondes plus lentes que les MotoGP.

Le tracé est considéré assez technique et assez exigeant pour les freins, puisque les 2 premiers kilomètres offrent 7 sections de freinage, permettant difficilement aux freins de se refroidir. Cette succession rapprochée des sections de freinage dans la première moitié du tracé peut poser quelques problèmes aux freins. Selon les techniciens de Brembo, qui aident 100 % des pilotes de MotoGP en 2017, MotorLand Aragón est donc considéré comme exigeant pour les freins. Sur une échelle de 1 à 5, il est noté 4 sur l’index de difficulté, exactement le même score donné aux tracés de Jerez et de Brno.

Pendant le GP, les pilotes MotoGP utilisent leurs freins à 11 des 17 virages, soit un de plus que les pilotes Superbike. Lors d’un tour, les pilotes MotoGP utilisent leurs freins durant un total de 34 secondes, soit trois secondes de plus que les Superbike. La différence est due à la variation de vitesse atteinte par les deux catégories: les MotoGP y atteignent plus de 340 km/h, tandis que les motos extrapolées des modèles de série dépassent vont juste à peine plus de 300 km/h.
La force appliquée à la poignée par les pilotes MotoGP durant un tour est de 52 kg contre 45 kg pour les pilotes Superbike.

Au cours des 23 tours de la course, les pilotes MotoGP utilisent leurs freins pendant 13 minutes, soit 31 % du Grand Prix.

Dès 11 sections de freinage du circuit, deux sont considérées comme très exigeantes pour les freins, quatre sont de difficulté moyenne et cinq sont légères.

Le virage #16 est celui qui est le plus exigeant pour les systèmes de freinage, car précédé par les 968 mètres de la ligne droite. Les MotoGP y passent de 344 km/h à 139 km/h en 4.6 secondes en parcourant 284 mètres. Les pilotes MotoGP appliquent une force de 8.1 kg sur leur levier, le record pour le championnat.

Ils subissent également un ralentissement de 1.5 G et la pression du liquide de freins Brembo HTC 64T atteint 14 bars.

Le freinage pour le premier virage après la ligne d’arrivée est légèrement moindre: 196 km/h, de 285 km/h à 89 km/h, mais pendant 5 secondes pleines, soit plus de temps. Pour freiner comme ceci, les pilotes ont besoin de 245 mètres et doivent appliquer une charge de 6,6kg.