C’est en fait une pluie de pénalités qui s’est abattue sur Aragon durant les deux premières journées de ce Grand Prix.
Tout d’abord, Livio Loi, en plus d’avoir déjà
été pénalisé vendredi, a été relégué en fond de grille samedi après
le contrôle technique de sa machine qui a révélé l’usage de pignons
de boîte de vitesses non conformes. Il avait signé le troisième
temps de la qualification et ce soudain bon en avant dans la
hiérarchie avait intrigué le Directeur technique officiel qui était
donc décidé à faire un contrôle technique, même si le pilote belge
redescendait au classement.
La Direction de Course ne peut pas le prouver, mais il semble
raisonnable de supposer que Loi ne roulait pas pour la première
fois avec cette transmission illégale. Cependant, l’absence de
preuve vaut présomption d’innocence et le pilote RW sera autorisé à
s’élancer de la dernière position sur la grille de départ.
Ensuite, Nicolo Bulega a eu le privilège
d’inaugurer ce que nous appelons provisoirement la « loi
anti-doigt » (en fait un article du règlement déjà présent, le
3.2.1) et a reçu une amende de 300 euros pour un « mauvais
geste » lors de la FP3 au virage #15.
Une sanction qui fait suite à un geste d’énervement exprimé par la
botte sortie du cale-pied contre le pilote Aspar Jorge
Martin dans le 3e secteur à 10 minutes de la fin de
séance, car, à cet instant, le pilote Sky VR46 était dans un tour
extrêmement rapide (meilleur temps provisoire) avant de
« tomber sur le pilote Aspar qui se promenait sur la
trajectoire au virage #12 et a coupé les gaz juste après, toujours
sur la trajectoire…
Par ailleurs, Khairul Pawi (5 places sur la grille), Ramirez (3 places) et Jorge Martin (3 places) ont été sanctionnés samedi pour avoir ralenti en attendant une roue, après les punis de la veille que furent, Niccolo Antonelli (4 places), Gabriel Rodrigo (4 places), Livio Loi (3 places) et Fabio Spiranelli (5 places).
Enfin, Hafizh Syahrin a dû payer 300 euros pour avoir fait un test à Valence sans en avoir informé la Direction de course.