Depuis sa déconvenue à Misano (le pilote Ducati y souhaitait pouvoir essayer de rouler quelques tours sur sa Ducati samedi matin, mais les médecins ne l’y ont finalement pas autorisé), Andrea Iannone est chez lui et tourne en rond en s’armant de patience dans l’attente du Grand Prix en Aragon.
En effet, comme son agent, Carlo Pernat, nous l’a confié, il n’y a rien d’autre à faire que de laisser le temps faire son œuvre pour ressouder la micro-fracture survenue à sa vertèbre. Un peu de vélo d’appartement et un peu de footing constituent le seul programme physique pour le pilote italien.
Prendra-t-il le départ de la course? Lui-même ne le sait pas, et sa décision sera prise en fonction du niveau de douleur qu’il ressentira après les premiers essais, comme il l’a confié à GPone…
Andrea Iannone: « La douleur persiste et ne disparaît jamais. J’ai passé des examens et les docteurs ont confirmé que j’avais seulement besoin de temps. Rien d’autre. Si je reste debout ou si je marche, je la sens un peu moins, mais dès que je tente de faire quelque chose, elle devient plus aigüe. Il n’est pas possible de m’entraîner, juste un peu de vélo d’appartement.
Je vais aller en Aragon. Une fois là-bas, j’essaierai de monter sur la Ducati et c’est seulement à ce moment que je connaîtrai mon état. Je veux essayer de rouler, mais tant que je ne pilote pas, je ne peux pas savoir ce qui se passera. »