A l’occasion du Grand Prix du Japon, nous vous avons fait découvrir les 6 pilotes japonais du Mondial. Maintenant que le plateau MotoGP arrive en Australie, place aux deux pilotes australiens qui enchanteront leurs fans ce week-end !
L’Espagne et l’Italie dominent clairement le Championnat du Monde en terme du nombre de pilotes les représentant, et nous connaissons nombre d’entre eux. Pourtant, d’autres pays ont des représentants, en moins grand nombre, et il est toujours intéressant d’en apprendre plus sur eux. Cette fois-ci nous allons nous intéresser à Jack Miller et Remy Gardner, les deux Australiens du plateau qui seront à l’honneur ce week-end lors du Grand Prix de Phillip Island.
MOTOGP
Né à Townsville le 18 janvier 1995, Jack Miller (n°43) arrive en Europe en 2010. Dès l’année suivante, il effectue une wild card en Championnat du Monde 125cc en Allemagne, et est ensuite engagé pour remplacer Péter Sebestyén au sein du team Caretta Technology pour la fin de la saison, soit cinq courses.
L’année suivante, en 2012, la catégorie change et devient le Moto3. Miller reste alors dans la même équipe et réalise sa première saison complète aux côtés du Français Alexis Masbou. Il termine vingt-troisième du classement final mais a découvert tous les circuits et peut désormais affronter le championnat autrement.
Dès 2013 il se met à progresser de manière significative et termine à onze reprises dans le top 10 sur les dix-sept courses de la saison avec une cinquième place pour meilleur résultat. Il finit l’année à la septième place du championnat et est désormais prêt à monter d’un cran.
2014 sera (presque) son année. Il s’impose pour la première fois dès la course d’ouverture au Qatar et gagne à nouveau lors du Grand Prix suivant, à Austin. Il gagnera en tout six fois et décrochera quatre autres podiums. Il est annoncé toute l’année comme le favori pour le titre, mais trois résultats blancs le privent finalement de ce graal qui revient à Álex Márquez pour seulement deux points lors de la dernière course à Valence.
Miller fait encore plus parler de lui en décrochant un contrat au sein du team LCR Honda en MotoGP et en ne passant donc pas par le Moto2. Pour sa première saison en tant que rookie, il parvient à entrer à cinq reprises dans les points et à décrocher une onzième place comme meilleur résultat. A côté de cela, il chute à sept reprises en course. Il passe l’année suivante, en 2016, chez Marc VDS où il a le déclic. Sans jamais être monté sur le podium en catégorie reine, il remporte son tout premier Grand Prix à Assen, en plus d’entrer quatre autres fois dans le top 10. Malheureusement, cette saison est aussi celle des blessures : il se fracture la cinquième métatarse du pied droit puis une vertèbre et se blesse également à la main. Tout cela lui fait manquer cinq Grands Prix. Sa saison 2017 est tout aussi excellente puisqu’il entre à neuf reprises dans le top 10.
Ses résultats lui permettent de signer dans l’équipe Ducati Pramac en 2018. Miller a décroché la première pole position de sa carrière cette année en Argentine ainsi que deux autres premières lignes. Il a connu un excellent début de saison avant de rencontrer plus de difficultés. Il est actuellement treizième du championnat et restera dans la même équipe l’an prochain.
MOTO2
Fils de Wayne Gardner, Champion du Monde 500cc 1987, Remy Gardner (n°87) pouvait difficilement faire autrement que de suivre les traces de son père. Né le 24 février 1998 à Sydney, il arrive en Europe en 2011 afin de rouler dans le Championnat Méditerranéen de Vitesse qui se tient en Espagne. L’année suivante, il décide de rester vivre dans la péninsule ibérique afin de participer au CEV (Championnat Européen de Vitesse). Il effectue ses débuts en Championnat du Monde Moto3 en 2014 à Misano, Phillip Island et Sepang, deux fois en tant que remplaçant de pilotes blessés, et une fois comme wild card.
Il réalise sa première saison complète en Mondial Moto3 l’année suivante, en 2015, au sein du team français du CIP. Bien qu’il termine trentième à la fin de la saison, il parvient à décrocher une dixième place chez lui, à Phillip Island.
En 2016 il quitte le Championnat du Monde pour le CEV Moto2 mais revient finalement en Mondial, cette fois dans la catégorie intermédiaire, à partir de Barcelone pour remplacer Alessandro Tonucci chez Tasca Racing. Il marque alors ses premiers points et décroche une douzième place comme meilleur résultat.
Il signe en 2017 chez Tech 3 Racing et connaît une bonne deuxième partie de saison. Il parvient d’ailleurs à entrer dans le top 10 avec une neuvième place à Brno. Il continue avec l’équipe en 2018 et réalise un début d’année solide, mais est malheureusement victime d’un violent accident en motocross et se fracture les deux jambes ainsi qu’une cheville. Il manque alors plusieurs Grands Prix mais parvient à entrer dans les points dès son retour. Il va même chercher une superbe onzième place dans la douleur au Sachsenring. Il décroche également la première ligne de sa carrière à Silverstone. Gardner est actuellement dix-huitième du championnat et partira l’an prochain dans le SAG Racing Team.
MOTO3
Malheureusement, l’Australie ne compte aucun représentant dans la
petite catégorie.