Andrea Iannone continue de purger la disqualification de 4 ans, mais a l’intention de revenir à la course en MotoGP ou Superbike à partir de 2024.
Par Luigi Ciamburo de Corsedimoto
La disqualification d’Andrea Iannone pour dopage expire en décembre 2023 et jusque-là, il poursuivra ses entraînements privés et ses projets commerciaux. Niant sa présence dans d’autres émissions de téléréalité après avoir participé à ‘Dancing with the Stars’, l’attention semble se concentrer sur un seul objectif : le retour à la course. Que ce soit en MotoGP ou en Superbike n’a pas d’importance. En plus de cultiver une série d’engagements professionnels dans le secteur de la restauration entre l’Espagne, Lugano et Vasto.
Ces dernières années, son nom est souvent associé au monde des ragots, à ses ex-petites amies, à la participation à des programmes télévisés, et enfin au dopage. La disqualification de 4 ans semblait exagérément exemplaire pour l’ancien pilote MotoGP, contrôlé positif à Drostanolone après le GP de Sepang 2019, avec Massimo Rivola qui a attendu jusqu’au dernier jour la condamnation de Tribunal Arbitral du Sport avant de chercher un remplaçant. Un geste admirable que peu d’équipes auraient fait. « Humainement, j’ai fait preuve de patience et de calme, sinon je n’aurais pas pu gérer une situation qui m’a compliqué la vie », avoue ‘The Maniac’ à ‘La Gazzetta dello Sport’. « J’ai réagi en souffrant en silence, mais avec dignité et sans poisons ».
Andrea Iannone : « une autre chance est donnée à ceux qui sont coupables ou qui ont commis un crime. Je ne suis pas parmi eux«
Sa disqualification prendra fin le 17 décembre 2023 : que fera Andrea Iannone le lendemain ? « Je reviens courir. Je ne sais pas où, comment et quand, si en MotoGP ou en Superbike, mais je vous le garantis : je n’arrive toujours pas à remplir ma vie d’autre chose que la moto ou la vitesse ». Il commence à construire un retour derrière un guidon, à dialoguer avec amis et connaissances, mais il ne se contenterait pas du rôle de pilote d’essai. Mais après quatre ans sans compétitions, se sent-il toujours en forme ? « Certains croient encore en moi et c’est beau. Je ne pense pas que je doive avoir une autre chance, mais reprendre la mienne : une autre chance est donnée à ceux qui sont coupables ou qui ont commis un crime. Je ne suis pas parmi eux ».
Iannone est resté en excellents termes avec son ancien manager Carlo Pernat et Paolo Campinoti, un membre de la famille, mais les courses sont faites pour gagner, pas pour de vraies amitiés. Dans quelques jours il fête ses 33 ans, il voit son Aprilia triompher en Argentine, il félicite les dirigeants de Noale et Aleix Espargarò. Sans disqualification, il pourrait être là, se battre peut-être pour le titre MotoGP… « Je ne veux pas y penser ». Et il prépare une rentrée en beauté, en espérant qu’il ait encore le rythme pour concourir à armes égales avec les autres : « J’ai été critiqué pour des choses que tous les pilotes font aujourd’hui et j’en ai payé les conséquences. Je ne me permets pas de juger les autres. Au lieu de cela, j’ai été jugé puis coulé ».