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Après avoir incroyablement dominé le début de la saison, Maverick est bien décidé à continuer sur sa lancée. Mais cette semaine il a devant lui un mur solide, épais et haut qu’il lui sera difficile de franchir : le Circuit of The Americas, chasse gardée depuis toujours de Marc Marquez. Si Vinales y parvient, ce sera la consécration et la voie royale vers le titre. De quoi… motiver Marquez !

Mais Maverick n’arrive pas en victime expiatoire, telle la chèvre avec la corde attachée autour du cou attendant que le fauve bondisse. Il réalisa à Austin un de ses plus grands exploits : débutant en catégorie Moto2 en 2014, il venait de terminer quatrième pour sa course inaugurale dans cette catégorie au Qatar quand pour la deuxième manche au Texas, il remportait l’épreuve de superbe manière. Huitième à l’issue du premier tour, il doublait Mika Kallio, Tito Rabat, Johann Zarco, Xavier Siméon, Julian Simon, Takaaki Nakagami et Dominique Aegerter pour prendre la tête à l’issue de la quatorzième des 19 boucles.

Pas mal pour un débutant, direz-vous, mais il laissa sur place tous ses poursuivants à raison d’une seconde au tour, terminant 4.0 devant Rabat et 7.3 devant Aegerter. Donc avant de dire que Marc Marquez est invincible à Austin, on gardera une marge de sécurité, pour le cas où Vinales nous ferait du Maverick.

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Selon Vinales, « la prochaine course est à Austin et j’en suis heureux parce que j’ai gagné ma première course là-bas en Moto2. J’y ai toujours été très fort. J’ai également fait l’un de mes meilleurs résultats en Amérique l’année dernière (ndlr : quatrième), donc je pense que c’est un bon circuit pour mon style de pilotage.

« J’adore la piste avec ses montées et ses descentes, avec beaucoup de relief, donc je suis très impatient de voir comment ma M1 va travailler ici et comment je vais me sentir sur la Yamaha. Je suis confiant et je sais que je peux faire un autre bon week-end de course. »

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Et puis Vinales a un prénom texan. Mat Oxley nous apprend que Samuel Maverick était un éleveur, un avocat et un politicien du 19ème siècle qui était trop occupé pour marquer son bétail, de sorte que ses collègues éleveurs appelaient « maverick » son bétail non marqué. Finalement, le mot est venu décrire les gens qui font leur propre truc personnel, comme le pilote de chasse Pete « Maverick » Mitchell dans le film Top Gun, l’inspiration d’Angel Viñales pour baptiser son fils Maverick.

Samuel Maverick a joué un rôle dans la révolution du Texas des années 1830, lorsque les colons américains se sont révoltés contre leurs dirigeants mexicains. Il était signataire de la déclaration d’indépendance du Texas de 1836 et était membre de la Chambre des représentants du Texas. Raison suffisante pour que les gens du pays prennent Viñales dans leur cœur ce week-end.

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Pour le Directeur de l’équipe Massimo Meregalli, « Nous arrivons maintenant au COTA, un superbe circuit. L’atmosphère ici est toujours très bonne, tout comme le soutien des supporters qui est très favorable, alors nous sommes impatients de commencer le troisième GP à Austin. La tracé de la piste est assez intéressant et, bien que précédemment elle n’ait pas joué à notre avantage, nous commencerons ce week-end de course en mode attaque complète.

« Nous utiliserons les premières séances libres pour comprendre comment faire de cette course une autre excellente épreuve pour Yamaha, alors que nous nous préparons pour la 500e victoire. Nos pilotes sont en grande forme et apprécient ce Grand Prix des Amériques. Nous chercherons à obtenir de bons résultats et nous sommes impatients de commencer ! »

Classement provisoire du Championnat du Monde :

pilotes

Classement constructeurs :

constructeurs

Classement par équipes :

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Photos © Yamaha

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