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Casey Stoner

Casey Stoner a fait une carrière courte mais intense en Grand Prix, milieu qu’il a marqué avec son talent naturel, son incroyable faculté à grimper sur une moto et à en tirer toute la quintessence dès sa découverte. En MotoGP, cette facilité a fait craquer le verni de nombreuses valeurs établies, mais le phénomène a cessé son activité en 2012, laissant sa place chez Honda à un certain Marc Marquez. Un espace que l’Espagnol a magnifiquement occupé, comme chacun sait, mais qu’il n’a voulu partager avec personne. Et surtout pas avec l’Australien lorsque ce dernier est revenu dans le giron Honda comme pilote test. Il s’en souvient…

Dans l’histoire des Grands Prix, il est des duels que l’on a ratés de peu et qui auraient valu sans aucun doute leur pesant d’or. Mais on restera éternellement sur notre faim et parmi ces actes manqués, il y a cette confrontation entre Casey Stoner et Marc Marquez. Un scénario perdu qui est souvent proposé à l’Australien pour connaître son sentiment sur ce qui aurait été l’issue de cette bataille. Et il répond : « on me pose toujours cette question » a-t-il admis sur Tuttomotoriweb. « Est-ce que je pense que j’aurais pu battre Marc ? Oui, dans certaines courses. Si Andrea Dovizioso, Jorge Lorenzo, Valentino Rossi et Dani Pedrosa l’ont fait, alors j’aurais pu le faire aussi ». Mais il a également révélé : « Marc a encore comblé l’écart avec bon nombre de ses faiblesses et il serait difficile à battre ».

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Casey Stoner : « chez Honda, ils n’ont jamais vraiment exploité mon potentiel« 

Mais ce qui gêne Casey Stoner, ce n’est pas l’issue indécise d’un duel qui n’aura jamais lieu. C’est plutôt l’attitude de Marc Marquez et de son clan qui le chagrine : « chez Honda, je n’étais qu’un testeur occasionnel, je n’avais pas d’autre rôle et, pour être honnête, ils n’ont jamais vraiment exploité mon potentiel », a déclaré Casey Stoner.

Et l’Australien en tire cette certitude : « je pense que Marquez et tout son entourage se sont sentis menacés par moi. Je ne sais pas pourquoi ils ont pensé cela, mais c’est mon sentiment. J’étais chez Honda pour faire des tests, pour essayer de nouvelles choses qui pourraient ensuite être transmises aux pilotes d’usine, donc j’étais là pour aider Marc. Mais c’est aussi vrai que le pilote numéro un est celui que tout le monde doit suivre ». Une politique qui veut qu’ensuite, lorsque cet être central vous manque, tout est dépeuplé. Une précarité qui a aussi aujourd’hui cours chez Yamaha.

Repsol Honda Team, Puertollano

 

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