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Parfois, une décision prise en une fraction de seconde peut avoir des conséquences bien plus lourdes que prévu.

Ainsi, quand Jorge Lorenzo décide, le 23 septembre dans le premier virage du Grand Prix d’Aragon, de ne pas tirer tout droit face à l’attaque de Marc Márquez mais, au contraire, de prendre de l’angle et d’accélérer pour perdre un minimum de temps, il ne pensait sans doute pas que cela compromettrait non seulement sa course en Espagne, mais également celle en Thaïlande où, comble de malchance, après s’y être présenté avec des béquilles en raison de la blessure de son pied droit, le pilote majorquin connaissait un souci technique sur sa Ducati qui l’envoyait lourdement au sol lors de la FP2 et engendrait son forfait suite à une micro-fracture du radius de la main gauche.

Jorge Lorenzo est alors resté en Thaïlande avec son entraîneur physique Ivan Lopez pour préparer le Grand Prix du Japon qu’il affectionne particulièrement, mais, après un nouveau contrôle médical, il s’avère que sa blessure subie en Thaïlande pourrait maintenant le contraindre à ne pas participer à l’épreuve nippone.

En attendant la première séance d’essais libres qui s’avérera décisive, le pilote Ducati s’en est confié aujourd’hui devant les médias réunis à Motegi.

Jorge Lorenzo : « la vérité, c’est que la situation de la blessure s’est compliquée. Dans un premier temps, quand je suis allé faire une radio,et la fracture ne se voyait pas. Mais j’avais mal et je suis retourné faire un scan en Thaïlande, et là, on a vu la fracture. J’ai néanmoins continué à faire un peu d’exercice physique pour maintenir ma condition mais c’était douloureux et sans bonnes sensations. Je suis alors retourné à l’hôpital pour faire un autre scan et cela a montré que la fracture était toujours là, pratiquement sans amélioration. Pour le moment, les sensations ne sont donc pas bonnes mais je pense que demain, je dois essayer car je me sentirais peut-être moins mal sur la moto. Pour le moment, je ne me sens pas très bien, ni mieux, donc ce sera difficile. Le risque est de devoir subir une opération, car la douleur n’est pas un problème. Des antidouleurs pourraient sans doute quasiment la supprimer, mais le risque est un probable déplacement osseux, et c’est un grand risque. Nous verrons demain, en montant sur la moto, car c’est le meilleur moyen de se rendre compte de la situation ».

Davide Tardozzi : « il nous avait déjà averti ces deux derniers jours que la douleur persistait et qu’il n’allait pas encore bien. Nous avons effectué une nouvelle vérification, qui a montré que la fracture n’était pas encore consolidée. On essaiera de voir ce qui se passera demain matin. Nous ne nous attendions pas à cette nouvelle, nous pensions que 12 jours étaient suffisants pour régler cela, et pour cette raison, nous n’avons pas pensé à un remplaçant ».

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