pub
salaire

Le salaire des pilotes en Grand Prix est un sujet qui a surgi sur la place publique lors d’un Grand Prix de France où il a d’abord été question de l’éviction de Romano Fenati de son équipe SpeedUp en Moto2. La précarité de la situation comparée aux risques pris sur la piste a ouvert un débat qui s’est orienté vers le salaire, actuellement âprement discuté sur le marché de transfert où la demande pour un guidon est supérieure à l’offre. Ce qui pousse les dirigeants à étudier d’abord les dossiers des moins gourmands. Marc Marquez a reconnu s’être mis en avant sur ce thème fuité depuis la Commission de sécurité, allant jusqu’à évoquer un salaire minimum à valider dans le milieu. De combien pourrait-il être ? Voici une estimation sur la situation actuelle faite par un site italien.

L’argent touché pour son labeur est un sujet sensible que l’on veut absolument confidentiel mais qu’on veut toujours connaître. En MotoGP, il est même plus opaque qu’en Formule 1 où les sommes astronomiques en rapport avec celles, bien plus modestes, entendues en Grands Prix moto sont souvent révélées et débattues. Par pudeur ou parce que l’exposition est différente, en MotoGP les réponses à la question du salaire touché par les pilotes sont évasives. Mais cette année, avec les contrats qui sont à renégocier et à faire signer en vue de 2023, le tout dans un marché reflétant une époque marquée par la crise et le manque d’opportunités pour les pilotes, le thème des émoluments est mis en lumière.

Certains managers comme Pacco Sanchez représentant notamment Joan Mir ont parlé de propositions « inacceptables » venant des teams, Marc Marquez s’est mis en avant sur une idée de salaire minimum tandis que Johann Zarco estime qu’en comparaison au commun des mortels, il n’y pas de quoi se plaindre. Même si d’autres sportifs de haut niveau dans des disciplines demandant une prise de risque largement moindre émargent à des sommes bien plus élevées.

Mais au fait, de quelles sommes parle-t-on ? Le site Tuttomotoriweb donnent les siennes. Et elles étonnent parfois lorsqu’on les met dans l’étau du rapport qualité-prix… Ainsi, pour les Italiens, le pilote le mieux payé du championnat est sans surprise depuis son contrat signé jusqu’en 2024 avec Honda l’octuple champion du monde Marc Marquez avec 14 millions de dollars. Suit, étonnamment, Maverick Viñales, du team Aprilia Racing, avec 10 millions de dollars. Troisième place pour le champion du monde Yamaha en titre, Fabio Quartararo avec 6 millions, qui serait à égalité avec Joan Mir, champion du monde 2020, de Suzuki.

Fabio Quartararo, Marc Marquez, SHARK Grand Prix de France

Le salaire annuel minimum serait de 250 000 $

Pecco Bagnaia serait cinquième avec 4,3 millions de dollars, premier des pilotes Ducati. Pol Espargaró, coéquipier de Marc Marquez chez Honda, toucherait 3,5 millions de dollars. Jack Miller serait payé 3 millions, tout comme Franco Morbidelli de l’équipe d’usine Yamaha. Alex Rins, team Suzuki, avec 3 millions de dollars et Johann Zarco, team Ducati Pramac, avec 2 millions de dollars complèteraient le top 10.

La suite de la liste est la suivante : Andrea Dovizioso , team RNF WithU Yamaha : 1,25 million de dollars ; Alex Marquez, LCR Honda : 1 million de dollars ; Jorge Martin, équipe Ducati Pramac : 1 million de dollars ; Aleix Espargaró, Aprilia Racing : 750 000 $ ; Miguel Oliveira, Red Bull KTM : 625 000 $ ; Takaaki Nakagami, LCR Honda : 500 000 $ ; Brad Binder, Red Bull KTM : 500 000 $ ; Enea Bastianini, équipe Ducati Gresini : 375 000 $ ; Fabio Di Giannantonio, équipe Ducati Gresini : 375 000 $ ; Luca Marini, Mooney VR46 Ducati : 300 000 $ ; Darryn Binder, RNF WithU Yamaha : 250 000 $ ; Marco Bezzecchi, Mooney VR46 Ducati : 250 000 $ ; Raul Fernandez, équipe Tech3 KTM : 250 000 $ et Remy Gardner, également de l’équipe Tech3 KTM, avec 250 000 $.

Marc Marquez, Repsol Honda Team, Gran Premio d’Italia Oakley

Tous les articles sur les Pilotes : Marc Marquez

Tous les articles sur les Teams : Repsol Honda Team