Découvrez le questionnaire
de Proust « Moto » des pilotes. Ce questionnaire, rendu
célèbre par le grand écrivain français Marcel Proust, est un test
de personnalité visant à mieux connaître la personne qui y répond.
Ni une, ni deux, nous l’avons adapté à la vie des pilotes afin d’en
apprendre plus sur eux.
Après Jorge Martín, Francesco Bagnaia, Arón Canet, Joan Mir, Luca Marini et Fabio Quartararo, c’est au tour
de Jules Danilo de répondre à ce questionnaire. C’est parti
!
Ton principal trait de
caractère en tant que pilote ?
Je suis un gros travailleur.
La qualité que tu préfères
chez les autres pilotes ?
En Moto2, je dirais la maîtrise de la glisse en entrée ou en sortie
de virage.
Ce que tu apprécies le plus
dans ton équipe ?
Il y a des gens sympas et très compétents qui essayent de
m’aider.
Ton principal défaut en
tant que pilote ?
Cela revient à ce que je disais : je suis un gros bosseur, mais je
cherche trop à comprendre et parfois j’en oublie un peu de rouler
au feeling.
Ton occupation préférée sur
un Grand Prix (en-dehors de la piste) ?
Analyser les datas, comprendre comment je peux progresser du point
de vue du pilotage. J’aime bien faire cela et ensuite aller me
coucher là-dessus pour tenter d’appliquer les changements le
lendemain.
Ton idée du bonheur
?
Rouler à moto. Cette saison est certes assez difficile mais cela
n’en reste pas moins ce que j’aime faire le plus.
Le pays où tu désirerais
courir ?
La Chine, car j’y ai vécu pendant dix ans. Je m’entraînais sur la
piste de kart du circuit de Shanghai et le Championnat roulait
là-bas à cette époque. J’aimerais beaucoup qu’un nouveau Grand Prix
y soit organisé.
La couleur que tu préfères
sur un casque?
Le bleu, mais ma moto ayant une couleur particulière cette année,
j’ai dû l’enlever pour que l’ensemble rende bien.
L’animal que tu préfères
comme mascotte ?
Je n’ai jamais eu d’animaux chez moi du coup je n’ai jamais choisi
de mascotte.
Tes pilotes préférés
?
Forcément, comme tout le monde, j’aime beaucoup Valentino Rossi.
J’ai grandi en le regardant. J’apprécie aussi Casey Stoner ainsi
que Jorge Lorenzo pour son style coulé.
Ta boisson et ton plat
préférés les week-ends de course ?
La boisson c’est de l’eau avec de l’isotonique, et le plat est
toujours très sain durant ces week-ends donc je ne sais pas si
j’aime cela mais c’est souvent du riz avec un blanc de poulet.
Le don de la nature que tu
voudrais avoir en tant que pilote ?
J’aimerais pouvoir mieux maîtriser la glisse sur l’accélération. Je
me suis beaucoup entraîné dans les entrées de virage avec la
Supermot et là maintenant avec la Moto2 cela vient quand même assez
facilement et naturellement. Il suffit de lâcher l’embrayage et la
roue se met en travers. Sur les gaz je pense que je peux encore
progresser.
Ton état d’esprit actuel
?
C’est compliqué car je m’investis beaucoup pour que cela marche et
j’ai l’impression que les week-ends sont un peu en dents de scie.
Je progresse et ensuite je retourne à la case départ puis on
reprend une bonne direction. La progression n’est pas constante et
il y a un cap que je ne parviens pas à franchir. Je l’ai fait à
plusieurs reprises cette année mais ce n’est pas encore acquis.
Les fautes des autres
pilotes qui t’inspirent le plus d’indulgence ?
On est en Grand Prix, il n’y a pas beaucoup de fautes commises,
plutôt des erreurs faites en piste mais cela ne peut pas m’agacer.
En revanche ce qui va un peu m’énerver c’est lorsque l’on me donne,
par exemple, des coups de coude ou de carénage en ligne droite mais
cela arrive rarement.
Ta devise ?
« If you fail to prepare, you prepare to fail. » En gros cela veut
dire que si l’on ne se prépare pas comme il le faut, on compromet
les choses.