Fabio Quartararo a limité la casse dans un Grand Prix de France qu’il espérait faire sien sur un tracé du Bugatti au Mans indulgent avec les faiblesses bien réelles de sa Yamaha M1. Mais même dans la Sarthe, impossible peut-être français avec une moto venue d’Iwata. Le Champion du Monde en titre en a tiré les conclusions en prévenant, dès cette septième des 21 manches prévues au championnat, qu’il sentait sa couronne vaciller…
Plus Fabio Quartararo parle de sa course sur ses terres et devant un chaud public tout acquis à sa cause, plus il se rend à l’évidence que cette année sera très compliquée pour confirmer son titre mondial. Au Mans, il sait que sa quatrième position, honorable, et qui lui permet de rester en tête de la course au titre, n’a été possible que parce que trois abandons se sont produits devant lui… « Je ne peux pas être heureux de ma prestation, car ma vraie place n’est pas celle de quatrième » dit-il. « J’étais tout de même rapide mais j’étais incapable de doubler ».
Fabio Quartararo : « Enea Bastianini est l’homme à battre«
Sur sa situation au championnat, il se veut clair : « Pecco Bagnaia est rapide, mais Enea est le seul qui a gagné plus d’une course, il en a remporté trois. C’est l’homme à battre en ce moment. Quand il a le rythme, il peut être vraiment rapide ». Et il en arrive à cette conclusion : « je ne suis pas le favori pour le titre. La seule chose que je peux faire c’est de ne pas commettre d’erreur. Lorsque c’est le cas, je peux être présent, car on n’est pas fondamentalement mauvais, sauf dans les cas d’Austin et du Qatar. Mais si l’on regarde Jerez, on était les plus rapides avec Pecco ».
Fabio Quartararo termine : « lorsque vous perdez cinq six ou huit mètres à l’accélération, vous ne pouvez pas être assez près au virage suivant pour gagner une position ». On rappellera que la prochaine étape du calendrier est un Grand Prix d’Italie sur un tracé du Mugello où il vaut mieux avoir de la vitesse de pointe pour y briller en MotoGP…
