Pour les pilotes français, le Grand Prix de France est toujours l’occasion de remercier et d’inviter leurs partenaires, mais cette fois c’est l’inverse qui s’est produit puisque Johann Zarco, de passage à Paris sur la route du Mans, a honoré de sa présence l’exposition qui lui était consacré par Lorent Drawing.
Lorent Drawing, alias Laurent Herrmann, connaît en effet Johann Zarco depuis des années et s’était fixé pour l’occasion l’objectif de créer une rétrospective complète des motos utilisées par le pilote français, année par année, le tout dans son style traduisant la vitesse, voire un peu plus.
La technique utilisée est celle de l’aquarelle et le travail réclame entre 7 et 25 heures de minutie suivant la dimension de l’œuvre.
Une soirée sans interview afin de profiter pleinement du moment dans le cadre sympathique de l’agence CHA, avec le soutien de Ducati et présentée par David Dumain.
Johann Zarco : « Laurent Herrmann, c’est un mec qui a plusieurs vies dans une vie. Quand nous, parfois, on peut avoir du mal à faire une chose, lui un poste à haute responsabilité chez Bihr, il peint, il fait de la musique et de temps en temps il prépare aussi un triathlon ! Le mec, comment il fait ? Et il a une femme qui ne l’a pas quitté (rires). Respect ! »
Grand Prix de France oblige, le sujet a quand même été abordé brièvement par le pilote Pramac qui vit l’événement sans pression particulière et, au contraire, en retire une certaine énergie.
« Avec l’expérience, il n’y a pas cette pression qui nous descend, ou qui me descend. On sait qu’il y a un événement qui arrive parce qu’on en parle beaucoup plus et que j’ai beaucoup plus de choses à faire en amont, mais elles sont très bien gérées pour ne pas arriver à ce qu’on en oublie la course. Il y a cette extra motivation apportée par le public car c’est vraiment l’endroit où le pilote français devient un peu superstar, et on voit vraiment que les gens sont au taquet, mais il n’y a pas de pression supplémentaire. En général, cela apporte une énergie que l’on retransmet en piste. »