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Johann Zarco

Johann Zarco évolue dans une ambiance positive au sein d’un team Pramac qui lui convient parfaitement. Le Français n’a pas d’autre ambition que de rester là où il est. Il ne fait pas d’histoire, apporte de précieux points à ses employeurs dans les championnats et fait d’utiles réglages sur la Desmosedici pour son évolution. Tout indique que son parcours se poursuivra ainsi en 2023 et au-delà. Mais en MotoGP, il n’y a jamais rien d’acquis…

Chez Ducati, Pecco Bagnaia, Jack Miller, Jorge Martin, Enea Bastianini et Johann Zarco ont des contrats signés avec le constructeur, ce qui veut dire que Marco Bezzecchi, Luca Marini et Fabio Di Giannantonio ne sont liés qu’à leur team respectif. La scène Ducati en MotoGP se joue donc à cinq. Chez les rouges, Pecco Bagnaia a sa place jusqu’en 2024. Son actuel équipier Jack Miller est amené à laisser sa place à Jorge Martin ou à Enea Bastianini.

Deux noms qui nous amènent à Johann Zarco. Chez Pramac, ça risque en effet de se bousculer. Jack Miller y aura sa place, mais dans le cas où c’est Enea Bastianini qui passe sur la Ducati rouge, Jorge Martin restera là où il est. Il y a donc danger pour le Français qui n’aura pas forcément une issue chez Gresini. Le schéma vaut aussi si c’est Jorge Martin qui s’installe à côté de Pecco Bagnaia puisque, dans ce cas, sa place chez Pramac sera proposée Bastianini. Qui sera alors équipier de Jack Miller.

Johann Zarco, Pramac Racing, Jerez MotoGP™ Official Test II

Rien n’est sûr pour Johann Zarco

Le double Champion du Monde Moto2 aura 32 ans le 16 juillet et il n’a pas encore remporté de victoire en MotoGP. Le Français est désormais septième du Championnat du monde après deux chutes en quatre manches. Et chez Ducati, d’autres jeunes talents arrivent, de Bezzecchi à Vietti.

Pour Jorge Martin, les options autres que Ducati sont maintenant proches de zéro car chez Repsol Honda, on a Joan Mir dans le viseur. Chez Bastianini, on veut rester avec Ducati. Il faudrait un Jack Miller épris de liberté pour s’en aller vers KTM ou répondre favorablement à la rumeur LCR Honda pour assurer une case à Johann Zarco. Ce qui n’est pas dans les plans de l’Australien qui clame à qui veut l’entendre qu’il est bien à Borgo Panigale. La situation de notre Français n’est donc pas si limpide. Nul doute qu’une victoire aiderait à y voir plus clair que les étreintes, les sourires et les belles déclarations de Paolo Campinoti… Les trois prochaines courses de MotoGP au Mans, au Mugello et à Barcelone sont promises comme cruciales pour les décisions à venir du côté de Ducati.

Johann Zarco, Pramac Racing, Gran Premio Red Bull de España

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