Leopard Racing est une structure majeure sur la grille du Moto3 qui a déjà déclaré son intérêt de monter en gamme dans le paddock en rejoignant un jour le MotoGP. Avec le retrait acquis de Suzuki, mais pas annoncé officiellement par le constructeur lui-même, une opportunité se présente avec deux places sur les 24 possibles libérées. Mais selon que l’on s’adresse à Miodrag Kotur le directeur de l’équipe où au patron de Leopard, Christian Lundberg, deux visions s’opposent sur le dossier. Le premier dit ne pas être intéressé en l‘état actuel des choses alors que le second veut saisir la balle au bond…
Sur Motosprint, le directeur de l’équipe Leopard Miodrag Kotur a juré que ses couleurs avaient d’autres préoccupations que d’arriver déjà en MotoGP. La défection surprise de Suzuki ne change rien pour lui. Mais sur Autosport, le patron de Leopard, Christian Lundberg, est d’un tout autre avis. Pour ce dernier au contraire, ce retrait de Suzuki est l’opportunité pour rejoindre le haut du panier.
Une opposition qui fait tache chez Leopard. Une structure tout de même sérieuse puisqu’elle a remporté les titres Moto3 avec Danny Kent en 2015, Joan Mir en 2017 et Lorenzo Dalla Porta en 2019. « Nous verrons comment la situation évolue, il y a un contrat en jeu et je ne pense pas que Suzuki puisse partir comme ça car il a un contrat signé jusqu’en 2026 », a déclaré sur Autosport le patron de Leopard, Christian Lundberg. « Nous verrons bien, mais si une place se libère et si Dorna nous la donne, nous serons très heureux. Tout le paddock sait que nous sommes absolument intéressés et que nous essaierons de franchir cette étape, mais il reste encore un long chemin à parcourir avant que cela puisse arriver ».
« Ce serait très bien pour Leopard de travailler avec Aprilia«
Christian Lundberg ne se contente pas d’affirmer ses intentions. Il précise qu’il a déjà un plan pour concrétiser : « je pense que la seule option serait de le faire avec Aprilia car, à mon avis, Dorna doit récompenser d’une manière ou d’une autre le seul constructeur sur la grille qui n’a que deux motos, et aujourd’hui toutes les motos sont très compétitives ». Il termine : « donc, ce serait très bien pour nous de travailler avec Aprilia. En plus nous sommes une équipe à moitié italienne et ce serait plus facile que de travailler avec des Japonais, je pense que ce serait la meilleure option ».
Avec cette prise de position, une réunion s’impose entre les deux hommes pour accorder leurs violons tandis que Razlan Razali, qui cherche à faire venir les mêmes Aprilia citées dans son box RNF, en lieu et place des Yamaha, vient de se découvrir un rival dans ses négociations.