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Fabio Quartararo

Fabio Quartararo n’a pas exploité au maximum l’opportunité qu’offrait Jerez à sa Yamaha de cacher ses faiblesses, mais il a tout de même tiré son épingle du jeu en prenant un peu plus d’air sur ses plus proches poursuivants au classement général. Parmi ceux-là, il en est tout de même un qui ne lâche décidément rien puisqu’on le retrouve sur le podium final. Il s’agit d’Aleix Espargaró en état de grâce sur une Aprilia que ne comprend pas son équipier Viñales. L’Espagnol s’installe presque solidement à la place de dauphin et à portée de tir de la position de leader. Le vainqueur de ce Grand Prix d’Espagne, Pecco Bagnaia, semble quant à lui enfin lancer sa saison. Serait-ce le début d’une remontée vers le sommet ?

Une réponse sur ce sujet sera donnée dans deux semaines sur les terres de Fabio Quartararo et de Johann Zarco au Mans, lors du Grand Prix de France. Reste que cette sixième étape au calendrier nous a donné un cinquième vainqueur différent avec Pecco Bagnaia à l’épaule douloureuse, devant Fabio Quartararo qui s’est rendu encore un peu plus indispensable à Yamaha et Aleix Espargaró qui donne un second podium historique à Aprilia. Un bonheur qui enfantera l’appréhension chez les ingénieurs de Noale d’avoir définitivement perdu les points de concession au règlement…

Le troisième de ce classement général est Enea Bastianini qui a tout donné pour limiter la casse, jusqu’à gagner encore une place au détriment de Marco Bezzecchi ce qui veut dire le huitième rang. Le pilote Gresini est à la tête de 69 points soit autant qu’Alex Rins, grand perdant de cette étape en Andalousie qu’il avait abordée en coleader de la course au titre. Le voilà quatrième.

Pecco Bagnaia, après une prestation digne de ce qu’il démontrait en fin de saison dernière, entre dans le top 5 en même temps qu’il ouvre son compteur de victoires. Son capital est de 56 unités, soit un passif de 33 points sur le Champion du Monde en titre et leader. Joan Mir, qui a pris ce qu’il a pu, soit la récompense de la sixième position, suit, repoussant Johann Zarco et Brad Binder aux septième et huitième rang. Le top 10 est complété par Marc Marquez qui s’est montré combattif comme aux grandes heures pour décrocher la quatrième position à Jerez, et Miguel Oliveira qui a pris 4 points de plus.

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Fabio Quartararo est indispensable à Yamaha comme Aleix Espargaró est incontournable chez Aprilia

Le second pilote officiel Ducati Jack Miller est onzième avec 42 points devant Pol Espargaró, Jorge Martin et Maverick Viñales qui ont tous au moins une raison d’être déçu de leur prestation en Espagne. Il n’est pas sûr que la septième place sous le drapeau à damier de Taka Nakagami confortant son quinzième rang au général impressionne plus les dirigeants Honda que la victoire en Moto2 de son compatriote Ai Ogura… On termine avec les rookies et un Bezzecchi qui prend le large après une bonne neuvième place qui porte son capital à 15 points. Le voilà 17è de ce classement provisoire, soit devant son équipier Luca Marini

Chez les constructeurs, Ducati mène toujours la danse avec 131 points, soit 42 de mieux que Yamaha et 48 de plus qu’Aprilia. La fime de Noale devance donc Suzuki (80 points), KTM (76) et Honda, toujours avec sa cuillère de bois et un capital modeste de 57 unités. Prochain rendez-vous au Mans pour un Grand Prix de France qui se déroulera en le 13 et 15 mai.

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MotoGP Espagne Championnat : classement après Jerez (6/21)

Espagne

Crédit classement motogp.com

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