Le déroulement des week-ends de Grand Prix pourrait connaître un changement important si, comme le reporte Simon Patterson pour Motorcyclenews, les principaux constructeurs s’alignant en MotoGP, à commencer par Yamaha, obtiennent gain de cause face aux organisateurs.
Leur demande, si elle se confirme, serait basée sur la logique qui fait quelque peu défaut dans le fait de voir les séances d’essais MotoGP intercalées entre Moto3 et Moto2, alors que la course de la catégorie reine se déroule en dernier le dimanche.
Or, et c’est un sujet aussi récurrent que non complètement résolu, les MotoGP équipées en Michelin verraient leur comportement quelque peu modifié en roulant sur la gomme laissée par les Moto2 en course.
Il ne semble donc pas irraisonné, soit de faire courir les Moto2 après les MotoGP, comme durant les essais, soit de mettre les séances d’essais MotoGP après les séances d’essais Moto2.
Particulièrement concerné par tous les problèmes pouvant
engendrer des difficultés d’adhérence et de motricité, Lin
Jarvis a argumenté : « C’est juste mon opinion
personnelle, mais je pense que c’est tout simplement bizarre que
nous courions tout le week-end avec un format et puis nous
l’inversons dimanche, et je pense que nous devrions au moins suivre
le même format tout le week-end, d’une façon ou d’une
autre. Cela dépend de la télévision et de nombreux autres
facteurs, mais pourquoi choisir une autre variable le jour de la
course ?
Le format choisi dépend finalement de ce qui
se passe, mais sans être ingénieur, il semble que cela ajoute une
variable inutile. La théorie est que c’est parce que le MotoGP
est plus compliqué à mettre en place, et que nous avions besoin de
plus de temps (pour le faire), mais peut-être devons-nous regarder
à nouveau si cela reste valable aujourd’hui ».
Rappelons que Michelin, principal intervenant concerné, n’a à ce jour que des suspicions et pas la moindre preuve que les pneus Dunlop affectent le comportement des productions de Clermont-Ferrand (voir la réponse de Michelin à ce sujet, ici)…