Jack Miller n’a pas été en reste dans l’embellie rouge Ducati vue dans ces qualifications du Grand Peix d’Espagne à Jerez desquelles il est sorti avec la quatrième performance. Certes, il a pris une valise de la part de son équipier en état de grâce sur un tour du tracé en Andalousie puisque, avec la même moto, il a rendu plus de huit dixièmes. Mais l’Italien vice-champion du monde 2021 a dosé tout le plateau. Malgré cette seconde ligne, l’Australien reste inquiet pour la course tandis que le fait qu’il a été suivi à un moment donné par Marc Marquez lui permet d’envoyer un message à Aleix Espargaró…
Un Aleix Espargaró cependant pas maladroit puisqu’il s’est installé devant lui au classement, barrant ainsi l’accès à la première ligne au guidon d’une Aprilia… Mais tout de même, Jack Miller avait une pensée pour l’Espagnol lorsqu’il lui a été rappelé qu’il avait été suivi comme son ombre par Marc Marquez lors de cette chaude Q2 : « si tu trébuches ou que tu manques de confiance en toi, alors le moyen le plus simple est toujours de t’accrocher à quelqu’un d’autre », commente Jackass qui en appelle au calme sur le sujet : « tout le monde a déjà été dans cette situation. Ma réaction est toujours la même : tu as 24 autres motos autour de toi, quelle différence cela fait-il d’en avoir une autre derrière toi ? Cela fait partie du jeu. Si quelqu’un veut gaspiller son énergie à cause de ça, c’est une démarche stupide à mon avis ».
Jack Miller : « personne n’a fait beaucoup de tours avec des temps réguliers«
Et sinon, ce samedi, comment l’a-t-il vécu ? « D’abord, c’était un tour impressionnant de la part de Pecco », commence Miller. « J’ai roulé derrière lui, mais au freinage avant le virage 6, la roue arrière est montée trop haut pour moi. Pourtant, j’ai pu améliorer mon temps au tour, mais j’ai beaucoup perdu contre lui. On le voit aussi sur les superbikes, la tendance est aux roues arrière qui remontent car on utilise assez bien le grip du pneu avant ».
L’Australien ne cache pas son inquiétude pour la course de dimanche… « Dans FP4, j’ai fait une simulation de course de 16 tours et j’étais toujours lent. Il me manque 3 ou 4 dixièmes de seconde par tour. Au warm-up, nous devons voir ce qui est possible de faire avec des pneus usés. Pecco et Fabio ont un rythme soutenu, tout le monde est difficile à évaluer. Parce que personne n’a fait beaucoup de tours avec des temps réguliers. À l’exception de Pecco, tout le monde a eu du mal à obtenir des temps au tour similaires à ceux du matin dans des conditions plus chaudes » termine Jack Miller qui désigne ainsi le favori pour cette sixième manche du championnat…
MotoGP Espagne J2 : qualifications
Crédit classement motogp.com