Comment se porte le pilote test finlandais de 35 ans Mika Kallio ? Depuis un maudit vendredi 13 au Sachsenring, lors d’une FP1 marquée par une violente chute au virage 8, sa vie et sa carrière sont rythmés par une blessure aux ligaments d’un genou qui lui font souffrir toujours le martyr. Pendant ce temps, la planète MotoGP tourne. Randy De Puniet a été embauché pour continuer le travail sur la RC16 et, demain, Dani Pedrosa sera sans doute le pilote d’essai phare de la firme de Mattighofen. Mais il ne peut rien faire de plus que de constater et doit prendre d’autant plus son mal en patience qu’il n’envisage même pas un retour en novembre prochain pour le dernier Grand Prix de l’année à Valence…
Avant de faire un point de situation, Mika Kallio rappelle la gravité des faits : « j’étais sous anesthésie pendant sept heures, l’opération a duré cinq heures. Bien sûr, j’ai eu beaucoup de douleur après l’opération ». Une souffrance qui continue : « je souffre constamment à cause des nerfs. Mais cette douleur devrait disparaître tôt ou tard ».
Il explique : « avec une telle blessure, vous êtes généralement absent pendant six mois. Mais je me sens mieux tous les jours. La mobilité du genou est satisfaisante, je peux le plier au maximum à 110 degrés. Je peux donc m’entraîner et faire du vélo. Mais faire de la moto est hors de question. Néanmoins, mes physiothérapeutes m’assurent que nous avons dépassé le calendrier fixé pour la convalescence ».
Du coup, il glisse… « dans quelques semaines, j’essaierai quelque chose », avec une moto s’entend… Mais il ne faut pas s’enflammer : « avec KTM, nous avons décidé qu’il serait plus judicieux de rester à la maison, de nous concentrer sur la réadaptation et d’être prêts à tester à nouveau dès que possible. La wild-card prévue pour Aragón a été supprimée peu après ma blessure. Et pour l’instant, nous n’avons même pas prévu de revenir au Grand Prix de Valence le 18 novembre ».