Découvrez le questionnaire
de Proust « Moto » des pilotes. Ce questionnaire, rendu
célèbre par le grand écrivain français Marcel Proust, est un test
de personnalité visant à mieux connaître la personne qui y répond.
Ni une, ni deux, nous l’avons adapté à la vie des pilotes afin d’en
apprendre plus sur eux.
Après Jorge Martín, Francesco Bagnaia et Arón Canet, c’est au tour de
Joan Mir de répondre à ce questionnaire. C’est parti !
Ton principal trait de caractère en tant que pilote
?
Je pense être à la fois fin dans mon pilotage et agressif lorsqu’il
le faut.
La qualité que tu préfères chez les autres pilotes
?
Pour moi être pilote c’est avant tout s’adapter aux circonstances
donc j’apprécie ceux qui savent le faire.
Ce que tu apprécies le plus dans ton équipe
?
Le fait que nous soyons comme une famille. Lorsque cela ne va pas,
ils sont là pour m’aider à ce que cela aille mieux, et lorsque cela
va bien, ils célèbrent le moment avec moi.
Ton principal défaut en tant que pilote ?
Je pense que je peux encore progresser sur le mouillé. C’est un
point sur lequel j’ai encore du mal.
Ton occupation préférée sur un Grand Prix (en-dehors de
la piste) ?
Le soir, lorsque tout est terminé et que je rentre tranquillement à
l’hôtel pour me poser et regarder un film. C’est un moment que
j’apprécie beaucoup.
Ton idée du bonheur ?
En tant que pilote, le bonheur c’est forcément gagner ou décrocher
de bons résultats, mais je crois que ce qui est encore mieux c’est
gagner après une période difficile. C’est un sentiment génial.
Le pays où tu désirerais courir ?
J’aimerais aller au Brésil.
La couleur que tu préfères sur un casque?
Le jaune fluo.
L’animal que tu préfères comme mascotte ?
Le chien car j’en ai un, sinon j’aime beaucoup le lion.
Tes pilotes préférés ?
J’aime beaucoup tous les top pilotes de MotoGP, après c’est vrai
que petit j’admirais beaucoup Valentino.
Ta boisson et ton plat préférés les week-ends de course
?
Je mange relativement le même plat, c’est-à-dire du riz et du
poulet avec d’autres choses, et je bois de l’eau.
Le don de la nature que tu voudrais avoir en tant que
pilote ?
A l’heure actuelle je considère que je suis assez complet sur le
sec, mais sur le mouillé, comme je le disais, il me manque encore
quelque chose donc je dirais être performant sur piste
mouillée.
Ton état d’esprit actuel ?
Je me sens fort. Nous avons eu quelques courses plus compliquées où
nous ne sommes pas montés sur le podium et c’est vrai que j’en ai
besoin pour me sentir bien.
Les fautes des autres pilotes qui t’inspirent le plus
d’indulgence ?
Cela m’énerve beaucoup lorsqu’un pilote coupe les gaz en plein
milieu de la piste pour rentrer au box ou pour prendre une roue et
que j’arrive vite derrière car c’est dangereux. Mais au final,
c’est vrai que cela nous arrive à tous de le faire.
Ta devise ?
« Ne baisse jamais les bras et bats-toi pour ce qui compte
pour toi. »
© Photos de Charlotte Guerdoux.