• Aleix Espargaró (Aprilia Racing) remporte la victoire
en Argentine lors du 200ème Grand Prix de sa carrière
• Un nouveau record de vitesse du circuit signé par Johann
Zarco (Pramac Racing) : 344.6 km/h
• Les équipes ont travaillé pendant la nuit du vendredi
pour permettre le bon déroulement de la course
En dépit du retard lié au transport des motos et des équipements entre Mandalika et Termas de Rio Hondo, Aleix Espargaró a surmonté toutes les difficultés pour s’emparer de sa victoire première victoire en MotoGP au bout d’une longue bataille avec Jorge Martin (Pramac Racing), qui termine deuxième du Gran Premio Michelin de la República Argentina. Álex Rins (Team Suzuki Ecstar) complète le podium.
Pour la course, tous les pilotes ont chaussé les pneumatiques MICHELIN Power Slick « Hard » à l’avant et « Soft » à l’arrière, sur la base du fort niveau de grip, stabilité et constance procuré par cette combinaison. Compte tenu des températures piste plus élevée, pendant la course, le niveau de grip était plus faible, mais les pneumatiques ont bien performé, notamment au niveau de la constance. L’homogénéité de la performance a été surligné par les écarts très serrés et par le fait que cinq constructeurs différents ont terminé dans le « top-six » de la course.
Le retard logistique a imposé un réajustement important du programme du weekend. Ainsi, les séances d’essais libres FP1 et FP2 du MotoGP™, allongées à une heure de roulage, se sont déroulées le samedi matin et non le vendredi. Elles ont été suivies des qualifications Q1 et Q2 dans l’après-midi. Le warm up, allongé à 40 minutes, et la course se sont tenus le dimanche.
La météo idéale du weekend a permis aux équipes de profiter pleinement des essais libres pour tester l’ensemble des pneumatiques MICHELIN Power Slick de l’allocation et de peaufiner les réglages des motos pour le très exigeant tracé de Termas de Rio Hondo.
Durant la deuxième séance des qualifications, Aleix Espargaró (Aprilia Racing) a signé la pole position, en arrêtant le chrono à 1’37.688 : juste cinq millièmes de seconde au-dessus du record absolu du tracé argentin. Le pilote Aprilia a tiré parti des pneus MICHELIN Power Slick « Hard » à l’avant et « Soft » à l’arrière de sa moto. Derrière lui, les Ducati de Jorge Martín (Pramac Racing) et de Luca Marini (Mooney VR46 Racing Team) complétaient la première ligne sur la grille de départ.
A l’issue de la course, Piero Taramasso, manager de la compétition 2-roues de Michelin, a déclaré : « Pour plusieurs raisons, ce weekend en Argentine a été très intense. Sur le plan logistique, les équipes ont assemblé l’équipement durant la nuit de vendredi et monté en une seule journée tous les pneus utilisés sur les deux jours de roulage. Je tiens à les remercier pour l’engagement démontré lors de ce Grand Prix dont Michelin était le sponsor-titre. »
« En dépit d’une longue absence du circuit Termas de Rio Hondo, sur lequel le dernier GP s’est déroulé en 2019, les pneus choisis pour cette course se sont avérés particulièrement bien adaptés. Comme nous l’avions anticipé, le grip était faible sur le tracé et les pneus Michelin ont été très performants pour l’ensemble des équipes. En plus d’une course ouverte et aux écarts serrés, à la fin de la première séance d’essais libres, moins d’une seconde séparait les 19 premiers pilotes. Après la deuxième séance, 17 pilotes étaient dans la même seconde. De plus, six constructeurs étaient aux six premières places à la fin de la FP1 et cinq constructeurs étaient dans le « top six » après la FP2. Cette homogénéité entre les pilotes et les équipes a permis aux fans de profiter d’un beau spectacle durant l’ensemble du week-end. Enfin, je souhaite féliciter Aprilia et Aleix pour ce succès très mérité au Grand Prix Michelin d’Argentine. »
Aleix Espargaró : « J’ai utilisé le dur à l’avant et le tendre à l’arrière. J’ai senti que c’était un peu plus glissant, en particulier le pneu à l’arrière, par rapport à ce matin et à hier; peut-être à cause des températures plus élevées et aussi de la course des Moto2. Mais avant tout, le pneu n’a pas subi de dégradation. Je veux dire, une lente dégradation, tour après tour : il n’était pas super performant au début et il n’y a pas eu de grosse dégradation à la fin, donc plutôt constant. Évidemment, l’adhérence n’était pas la même qu’hier mais globalement je suis satisfait d’avoir tenu un rythme compétitif, donc je suis heureux. »