Toujours tranchant en qualifications, Jorge Martín n’a cependant rien pu faire face à un Aleix Espargaró déchaîné en qualifications. Le pilote Pramac peut tout de même se satisfaire d’une deuxième place sur la grille qui va lui offrir une excellente rampe de lancement pour la course.
Nous vous retranscrivons ici l’intégralité de ses propos tenus lors de la conférence de presse post-qualifications.
Jorge, on a longtemps cru
que votre dernier tour lancé serait suffisant pour empocher la
pole-position, mais finalement Aleix Espargaró vous a coiffé au
poteau. Il semble que vous soyez revenu sur vos réglages de l’an
dernier, ce qui vous a été bénéfique, car il va falloir compter sur
vous demain en course…
« C’est vrai que quand j’ai
vu sur mon tableau de bord un chrono en 1’37.8, je dois bien
admettre que je ne m’attendais pas à ce que quelqu’un parvienne à
battre cette marque. Mais Aleix l’a fait, et je suis vraiment très
content pour lui car je sais à quel point il a travaillé dur. Je
suis tout de même très confiant pour demain, nous sommes revenus
aux réglages de l’an dernier. Je pense par ailleurs avoir de la
marge pour progresser. Le warm up a été rallongé, et là il est
aussi long qu’une séance d’essais libres, donc c’est quelque chose
de bien. Je pense que lors des qualifications j’ai vraiment fait un
pas en avant, car avant cela dans la journée j’avais eu un peu de
mal à trouver la limite. Je pense que jusqu’ici c’est notre
meilleur weekend depuis le début de l’année. Je suis donc confiant
pour demain. »
Vous avez joué de malchance
jusqu’ici en 2022, et vous n’avez toujours inscrit aucun point.
Vous avez en effet abandonné lors des deux premières manches. On
vous imagine impatient de vous racheter…
« Il va
déjà être important pour moi de finir la course, simplement pour
acquérir un peu plus de confiance en vue des prochaines épreuves.
Quand vous ne marquez pas de point et que vous êtes victime de
chute, il y a toujours des doutes qui surviennent. Mais je pense
avec du recul que par exemple lors de la première course je ne
pouvais rien faire [au Qatar, Martín avait dû abandonner après
avoir été fauché par la Ducati de Pecco Bagnaia, qui venait de
perdre l’avant alors qu’il tentait de lui faire l’intérieur dans un
virage], et lors de la deuxième la piste était détrempée. Espérons
donc que nous allons pouvoir finir cette fois-ci, et dans une bonne
position de surcroît. »