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Deux semaines après sa victoire à Mandalika, Miguel Oliveira va tenter de confirmer la bonne forme de KTM en ce début de saison ce weekend en Argentine. Le pilote portugais a répondu aux questions des journalistes au cours de la conférence de presse en préambule de cette troisième manche de la saison.

Nous vous retranscrivons ici l’intégralité de ses propos.


Miguel, comment pensez-vous que le report à samedi des deux premières séances d’essais libres va affecter le weekend ?
« Je pense que chez KTM nous sommes assez chanceux, car de mon côté il ne me manque qu’une moto. Nous allons devoir condenser une grande partie de l’activité en piste sur la journée de samedi, ce qui va être un vrai défi, en particulier pour les mécaniciens. »

Vous avez livré une superbe prestation lors de la dernière manche à Mandalika, en décrochant votre quatrième victoire en MotoGP. Pensez-vous que vous êtes de retour au sommet pour de bon ?
« Mandalika a constitué une étape importante, c’est certain, car cela faisait longtemps que je n’avais pas inscrit autant de points, notamment après la seconde partie de saison l’an dernier. Les conditions ont été très difficiles, mais nous étions rapides à la fois sur le sec et sur le mouillé. Je pense que sur le sec nous aurions en effet été également en mesure de nous battre pour le podium. Ce qui est sûr c’est que cette victoire nous donne beaucoup de motivation. »

Pensez-vous pouvoir vivre un nouveau weekend de bonne facture ?
« Je pense que cela peut très bien se passer. J’avais roulé ici en 2019, mais la moto n’avait rien à voir à l’époque avec celle que nous avons aujourd’hui. Il y a trois ans nous étions assez rapides en milieu de peloton, ce qui n’était pas si mal à l’époque, mais là je pense que nous allons pouvoir nous battre pour des positions plus élevées. Je ne vois pas pourquoi nous ne pourrions pas être compétitifs ici. »

Vous avez qualifié vos performances de l’an dernier comme ayant été « en dents de scie ». On imagine que vous allez donc tout tenter pour confirmer ce weekend votre très bonne performance réalisée en Indonésie…
« On peut dire que j’ai pour le moment toujours des résultats en dents de scie, car je n’ai pas marqué de point sur la première manche avant d’en marquer 25 sur la suivante ! Je pense qu’en Indonésie, tout a commencé avec ma volonté de me qualifier en meilleure position. J’aborde donc cette course en Argentine avec le même état d’esprit. »

Certaines personnes dans le paddock ont expliqué par le passé qu’il serait mieux de passer à des weekends de course de deux jours plutôt que trois, ce alors que le calendrier se rallonge de plus en plus. Pensez-vous que ce weekend puisse être un bon champ d’expérimentation en la matière ?
« Je n’ai jamais entendu parler de cette suggestion par le passé, et je n’ai par conséquent jamais eu l’occasion d’y réfléchir. Je pense néanmoins qu’avoir trois jours de compétition c’est mieux que deux jours. »

Des images de la nouvelle chicane du Red Bull Ring viennent d’être dévoilées, et elles sont assez différentes de ce qui avait été annoncé l’an dernier. Quel est votre avis à son sujet ?
« Je pense que ce changement va dans la direction demandée par les pilotes. Nous voulions en effet arriver dans le virage 3 plus lentement, et le fait est qu’il n’y a effectivement pas de meilleur moyen de ralentir une moto que d’installer une chicane. Cela va nous éviter de devoir freiner à plus de 300 km/h alors qu’on est encore sur l’angle. Ce n’était pas un changement facile, surtout sur ce circuit qui est entouré de beaucoup de zones naturelles protégées qui rendent difficiles d’aménager de nouvelles échappatoires. »

Vous étiez en Indonésie il y a deux semaines, et maintenant vous voilà à l’autre bout du monde en Argentine. Avez-vous des astuces pour vous accommoder efficacement au décalage horaire ?
« Cela ne me pose pas vraiment de problème. Je bois une ou deux canettes de Red Bull et ça passe ! »

Pensez-vous qu’un constructeur disposant de plus de données sur ce tracé puisse bénéficier du fait qu’il n’y ait que deux jours de compétition ?
« Je ne pense pas. Je ne vois pas de constructeur qui puisse tirer un avantage de cette situation. »

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