Valentino Rossi a tourné la page du MotoGP, et avec cette clôture, il revient sur ce qu’il y a vécu et aussi fait vivre à ses adversaires. Le désormais père de famille de 43 ans, retraité des Grands Prix moto mais débutant en sport automobile, passe aux aveux. Et c’est croustillant…
Valentino Rossi est un papa heureux d’une fille Giuletta qui semble déjà présenter des qualités qui comblent ses parents… « Elle est calme comme Francesca et moi. Je la voulais, je suis assez vieux, c’était aussi le bon moment ». Le Doctor se confie à ‘Il Giornale’ et les propos sont rapportés par Corsedimoto. Vale confirme que s’il apprécie son statut de père, il dit aussi qu’il n’est pas du genre à être un homme au foyer. Du 1er au 3 avril, il sera en action avec son Audi R8 GT3 à Imola pour sa première course en Fanatec GT WCE rassemblant 52 voitures et 150 pilotes … « Rester à la maison à ne rien faire aurait été dévastateur après 26 ans de compétition » dit-il. « Je suis curieux de voir ce que je vais pouvoir faire… A la base, je suis né pilote automobile, j’ai fait du kart enfant, puis je suis passé à la moto. Heureusement ».
Mais avant d’écrire cette histoire sur quatre roues, on se souvient de la longue épopée passée derrière un guidon et notamment des rivalités passées. Qui rentrent à présent dans la normalité. Avec certains, la paix des braves a été actée… Après la dernière course à Valence, il s’est rapproché de ses rivaux historiques. Jorge Lorenzo a été invité au Ranch pour le 100 Km des Champions, il y maintenant des bons mots avec Max Biaggi et Casey Stoner qui lui a écrit des messages depuis l’Australie : « il demande des nouvelles de la fille, on s’est aussi rencontré… Et je me suis même rapproché de Max, maintenant on se salue, on parle bien l’un de l’autre » confirme Valentino Rossi.
Sur son compatriote, il ajoute : « je n’étais personne et il était numéro un en Italie et l’un des plus forts dans le monde et j’ai commencé à le faire chier. J’étais un bâtard. Mais maintenant que tout est passé, nous sommes réunis. C’était une belle rivalité sportive ».
Valentino Rossi : « le MotoGP ne me manque pas«
La saison des Grands Prix a commencé sans lui, une première depuis 26 ans et Vale a regardé ça depuis l’écran de télévision. Quel est son sentiment ? « J’ai regardé les répétitions avec Giuletta dans les bras. A quarante ans, vous n’avez plus les instincts meurtriers de quand vous aviez vingt-cinq ans… Il y a une décennie, je me suis demandé si je devais prendre ma retraite en tant que champion du monde ou quand je n’en pourrais plus ». Il a opté pour la deuxième solution. Et il précise : « quand tu montes sur une MotoGP il faut le faire avec un objectif car c’est une moto brutale qui va très vite et ça n’a aucun sens de rouler à 75 %. Le MotoGP ne me manque pas ».
Mais il reviendra bientôt dans le paddock pour rendre visite à son équipe en tant que Team Owner : le retour est prévu pour le Grand Prix d’Italie au Mugello. « Ce sera un peu difficile, car ils doivent me mettre quelque part, je ne peux pas rester sans rien faire » termine Vale.