Miguel Oliveira a remporté une victoire surprise lors de la deuxième manche du MotoGP 2022, s’imposant à Mandalika devant les Français Fabio Quartararo et Johann Zarco. Un succès obtenu dans des conditions difficiles, alors que le départ de la course a été retardé de plus d’une heure en raison d’un passage orageux qui s’est éternisé.
Joan Mir a de son côté terminé la course en sixième position après avoir livré une prestation solide. Le pilote espagnol est revenu, après-coup, sur sa performance auprès des journalistes. Nous vous retranscrivons ici l’intégralité de ses propos.
Joan, pouvez-vous revenir
sur votre course à Mandalika ?
« Je suis content
car j’ai pu enfin retrouver les sensations qui me permettent d’être
rapide. La seule chose négative c’est que sur cette course j’ai
rencontré pas mal de problèmes pour faire ralentir la moto. Je
pense que dans le virage 10 typiquement je suis parti large la
plupart du temps, donc ce n’était pas l’idéal. Mais nous devons
tout de même être contents car nous avons fait de très bons
premiers tours, et c’est dommage que la course ait été réduite à
une vingtaine de boucles, car je pense que je pouvais afficher un
très bon rythme sur la fin. »
Pensez-vous que vous auriez
réalisé une aussi bonne course s’il n’avait pas plu aujourd’hui
?
« Lors du warm up je dois dire que nous avions
vraiment bien progressé, bien que nous étions encore en difficulté
dans le quatrième secteur. Je pense cependant qu’il aurait en effet
été très difficile de finir en sixième position dans des conditions
sèches. »
Pensez-vous qu’il aurait été
sûr de courir si l’épreuve avait eu lieu dans des conditions sèches
justement ? Des portions de piste se désagrégeaient et plein de
petits cailloux auraient pu être projetés…
« Je
pense que le problème avec l’asphalte aurait été plus fort sur le
sec en effet. Déjà sur le mouillé à la fin de la course on pouvait
voir des trous sur le tarmac, notamment dans le dernier virage. Je
n’ose pas imaginer ce que cela aurait donné sur le sec.
»
Est-ce qu’il s’est passé
quelque chose en particulier lors de la course Moto3 pour que le
Moto2 et le MotoGP voient leurs épreuves respectives réduites en
termes de distance ?
« Ce fut une surprise pour
moi, et j’ai réalisé au dernier moment que notre course n’allait
durer que 20 tours. Même chose pour le Moto2 où j’ai pris
conscience en pleine course que le nombre de tours avait été
réduit. Cette décision de réduire la distance de course a été prise
en raison de l’état de la piste dans le dernier virage, où il y
avait plein de trous dans le tarmac. »