Fabio Quartararo a su créer la surprise ce samedi en signant la pole position en Indonésie, dans le cadre du premier GP disputé à Mandalika. Le Champion du monde 2021 emmènera sur la première ligne de la grille les deux pilotes Pramac, Jorge Martín et Johann Zarco.
Álex Rins a, pour sa part, réalisé le huitième chrono de la séance de qualifications, une position assez éloignée des leaders, d’autant plus qu’il sera probablement difficile de dépasser en course sur ce nouveau circuit. Le pilote espagnol a livré après-coup ses impressions aux journalistes, et nous retranscrivons ici l’intégralité de ses propos.
Álex, pouvez-vous revenir
sur votre séance de qualifications ?
« Les
qualifications n’ont pas été faciles, car les conditions ne sont
vraiment pas géniales. Au moins pour ma part ma condition physique
a bien progressé depuis hier [le pilote Suzuki avait pour ainsi
dire eu une nuit blanche], et j’ai senti que j’avais bien plus de
force. J’avais eu un problème digestif, alors on va voir si la
recette poulet-riz va m’aider pour cette nuit ! Demain nous allons
prendre le départ de la course depuis la huitième place sur la
grille, ce qui n’est pas une bonne position. Il va falloir qu’on
gère bien la situation au niveau des pneus pour demain, car en ce
qui concerne l’avant nous sommes à la limite. Nous avons bien
essayé le composé le plus dur, mais il l’était trop… Il faut voir
également dans quelle mesure on va pouvoir dépasser, car il n’y a
qu’une seule trajectoire disponible jusqu’ici. On ne va pas avoir
une partie facile. »
Votre moto a pris feu lors
des FP4. Pouvez-vous nous dire ce qu’il s’est passé ?
« On peut dire que j’étais en feu ! Il y a eu un problème au
niveau de la durite d’huile. Dans le virage 10 j’ai eu une grosse
glissade, et là j’ai regardé mes pneus, mes chaussures, et je n’ai
rien vu de dramatique sur le coup, donc j’ai continué à attaquer,
mais dans le virage suivant j’ai encore failli perdre le contrôle
de la moto et je suis parti complètement hors-trajectoire, pour ma
sécurité mais aussi pour celle des autres. Ensuite quand j’ai vu la
moto en flammes, j’ai eu un peu peur et je me suis dit qu’il
fallait vraiment que je saute de la moto car cette dernière pouvait
très bien exploser d’un moment à l’autre. Ce n’était clairement pas
un bon moment à passer. »