La première journée d’essais libres vient de s’achever sur le circuit de Mandalika, en Indonésie, avec le leadership surprise des Yamaha de Fabio Quartararo et de Franco Morbidelli. Dans la fournaise de l’île de Lombok, les pilotes MotoGP ont donc retrouvé un circuit qu’ils avaient découvert le mois dernier lors des ultimes essais hivernaux, et dont une bonne partie du tracé a depuis été resurfacé.
Joan Mir a pour sa part conclu ce vendredi en 20e position, et a livré ses impressions auprès des journalistes à l’issue de la journée. Nous vous retranscrivons ici l’intégralité de ses propos.
Joan, pouvez-vous revenir
sur cette première journée à Mandalika ?
«
Les FP2 ont été assez difficiles aujourd’hui, car nous avons eu
des problèmes mécaniques, sans compter d’autres problèmes avec
l’avant de la machine. Par la suite je n’ai pas pu améliorer mes
chronos lorsque j’étais en pneus soft car il y a eu des drapeaux
jaunes. A chaque fois que j’étais bien parti pour améliorer il y
avait toujours un drapeau jaune qui me forçait à ralentir. Il n’y a
donc rien de positif à tirer de ces FP2. Je n’ai pas grand-chose de
plus à dire. »
Aviez-vous déjà rencontré ce
type de problème mécanique lors des essais hivernaux ? Par ailleurs
quelle est votre opinion concernant le pneu medium à l’arrière
?
« Lors de ma première sortie j’ai eu un
problème mécanique dès que je me suis extirpé de la voie des
stands, mais je ne peux pas en parler plus que cela. En ce qui
concerne le pneu medium à l’arrière, je dois bien avouer que c’est
difficile de faire fonctionner cette gomme. Je n’ai pas été en
mesure de couvrir beaucoup de tours en raison de ces problèmes. Je
pense simplement que ce pneu devient meilleur au fil des tours,
mais encore faut-il pouvoir en faire. »
Vous venez de dire qu’il n’y
avait rien de positif à tirer des FP2 vous concernant. Dans ces
conditions, à quel point les FP1 vous ont-ils été utiles
aujourd’hui, sachant que le mois dernier vous aviez dû renoncer à
la dernière journée d’essais car vous étiez malade ?
«
Les conditions de piste n’étaient pas les meilleures que j’ai
rencontrées jusqu’ici, mais le plus important aujourd’hui était de
bien appréhender nos problèmes afin de les résoudre d’ici demain.
Au Qatar nous avions débuté en fanfare avant de décevoir par la
suite, notre idée est donc de suivre le chemin exactement inverse
ici. »
Avez-vous ressenti une
différence entre la portion de piste qui a été resurfacée et
l’ancienne ?
« Je me souviens que lors
des essais hivernaux ici il y avait plein de cailloux sur la piste,
et là j’en ai de nouveau reçu lorsque je suivais d’autres pilotes,
mais des plus petits que le mois dernier. Donc pour moi il y a eu
une amélioration et on va pouvoir courir ici. Le grip est par
ailleurs différent entre les portions disposant du nouvel asphalte
et l’ancien. Il y a un peu moins d’adhérence sur le nouvel
asphalte, mais ça augmente au fil des sorties, donc c’est tout à
fait normal. »