La lecture des courbes de Andrea Dovizioso, Jorge Lorenzo et Marc Márquez lors du Grand prix MotoGP de la République Tchèque est assez simple.
On y observe clairement que les 3 pilotes étant montés sur le podium n’ont cessé d’accélérer leur rythme pour, à partir des 2/3 de la course et encore plus dans les derniers tours, finir sous la barre des 1’57.
À cette simple constatation peuvent faire face 2 hypothèses.
La première est que les pilotes ont tout d’abord ménagé leurs pneus arrière, principalement du côté droit, avant d’accélérer, une fois certains que ces derniers resteraient performants jusqu’au 21e tour. C’est d’ailleurs ce qu’a déclaré, par exemple, Jorge Lorenzo, auteur du meilleur tour en course, qui plus est dans son dernier tour.
L’autre hypothèse serait que les pneus sont tout simplement parfaits et ne subissent aucune dégradation, ce qui permettrait aux motos d’aller de plus en plus vite au fur et à mesure de l’allégement du réservoir.
Notons que ces 2 hypothèses ne s’opposent d’ailleurs pas…