Alors que dans l’hexagone, on ne peut que constater les progrès de Jules Danilo, la mise en orbite retardée de Fabio Quartararo (elle viendra, n’en doutez pas) et les difficultés du team Peugeot Saxoprint d’Alexis Masbou, profitons de ce week-end sans Grand Prix pour nous intéresser au coéquipier d’un Jorge Navarro blessé, Aron Canet, l’un des Rookies de la catégorie Moto3 aux côtés de Nicolo Bulega, Joan Mir, Khairul Idham Pawi et autre Fabio di Giannantonio.
Le pilote espagnol du team Estrella Galicia 0,0
est né le 30 septembre 1999, ce qui lui fait 16 ans, l’âge
minimum pour participer aux Grands Prix.
Un objectif que le natif de Corbera s’était fixé depuis longtemps:
« Il est vrai que je suis chanceux, mais depuis
l’ enfance, mon but était d’ atteindre le
Championnat du Monde à 16 ans, et j’ai réussi. Depuis
2011, je suis exclusivement concentré pour atteindre le
Championnat du monde, et on note que j’ai fait plus
de progrès à partir de 2015, quand j’ai commencé
à travailler avec Marc Coma et Guillem
Novellas. »
Belle motivation pour le 3e du CEV 2015 malgré une blessure, qui ne pensait toutefois pas se retrouver si vite aux portes du Top 10, même après avoir arraché une 4e place au Mans: » Honnêtement, je pensais que ce serait déjà très méritoire de prendre quelques points durant cette première année. Mais je suis maintenant un plus haut et je me bats avec le groupe de tête, pour jouer la victoire. Ce n’est pas facile, mais je viens du FIM CEV, où il y a beaucoup de niveau. Durant la première année, j’avais peu d’ expérience, mais j’étais avec Bulega, avec Mir et Arenas … Si tu n’imprimes pas le rythme, un autre le fait et cela t’amène à évoluer. Donc, quand tu arrives en Championnat du Monde, la formation que tu as reçue durant le FIM CEV se révèle très valable . »
Et si Aron Canet voit clairement Brad Binder champion du monde cette année, son objectif final se situe maintenant dans le Top 10 : « Mes attentes sont très élevées; je veux être dans les 10 premiers. J’ai dû revoir mes attentes, parce que je pensais que ce serait déjà très bien de récolter quelques points, et maintenant je vois que je suis bien plus avancé. Je dois encore faire un podium, et je serais très heureux si j’y arrivais, mais je ne dois pas penser qu’au podium; je dois aussi penser à l’année prochaine et continuer à travailler. »
Quant à savoir comment le jeune Espagnol estime pouvoir progresser, l’analyse est pertinente : « Tu dois franchir les étapes, et de cette façon. Tout le monde me le dit : ne tombe pas ! Mais cela n’a pas d’importance de tomber dans le dernier virage du dernier tour en étant excessif. Tu es un Rookie et tu veux tout donner . Tu veux franchir cette étape pour gagner, et tu ne peux pas toujours, et c’est ce que je vais apprendre durant les courses. »
Dimanche en huit, à Assen, vous en saurez donc un peu davantage sur ce qui se passe sous le casque d’un certain #44, qui ne se nomme ni Pol Espargaro, ni Miguel Oliveira ….
Source: SoyMotero