L’an dernier, en Autriche, après la trêve estivale, ce n’était pas seulement dans la catégorie MotoGP que KTM avait apporté des évolutions aérodynamiques. Les équipes de Mattighofen avaient également introduit cet enjoliveur de roue arrière pour leurs pilotes. A l’instar de la catégorie MotoGP, les concurrents lui ont rapidement emboité le pas. Cette fois-ci, lors des essais de présaison à Portimao, c’est Honda qui a dégainé le premier cet appendice aérodynamique, que l’on a également vu installé sur les GasGas.
Avec des prototypes Moto3 ne développant qu’environ 65 ch, chaque petit avantage de vitesse que vous pouvez trouver pourrait faire la différence, et cela est d’autant plus impactant que le tracé est rapide.
L’enjoliveur de roue arrière permet de « nettoyer » le flux d’air autour de l’extrémité arrière de la machine en limitant les turbulences créées par la roue arrière lorsqu’elle tourne. L’objectif est de rendre la moto plus aérodynamique. Bien que les gains de l’enjoliveur de roue arrière ne soient que très, très faibles, cela pourrait faire cette différence de 1% dont vous avez besoin dans une catégorie où il n’est pas rare de voir le Top15 se tenir en moins d’une seconde. Il y a des avantages mais aussi certainement des inconvénients : un enjoliveur ajoute une masse non suspendue supplémentaire, même si cela ne représente que quelques centaines de grammes. L’utilisation de cet enjoliveur peut également déstabiliser la moto en cas de vent latéral.