Ce dimanche 13 février 2022, Pol Espargaró a répondu aux questions des journalistes depuis le circuit de Mandalika en Indonésie, au terme des trois jours de test IRTA sur ce nouveau circuit situé sur l’île de Lombok.
Nous sommes allés écouter (via un logiciel de téléconférence) les propos du pilote espagnol, qui a réalisé le meilleur chrono absolu de ces derniers essais officiels.
Comme à notre habitude, nous reportons ici les paroles de Pol Espargaró sans la moindre mise en forme.
Pol, vous avez de nouveau
réalisé le meilleur temps aujourd’hui. On vous imagine très content
de ce résultat ?
« La piste s’est beaucoup améliorée. Ce matin c’était déjà bien mais cet après-midi c’était encore mieux. Au final ce tour montre bien le haut potentiel que détient notre moto, tout du moins sur un tour, et c’est une grande progression par rapport à l’an dernier. Nous ne sommes pas mal non plus au niveau du rythme de course, la moto est plus sûre que jamais. A ce propos c’était d’ailleurs très important de gagner en confiance avant la première manche au Qatar. »
Vous avez réalisé ce
meilleur temps au tour dans des conditions très différentes de
celle de Silverstone l’an dernier, lorsque vous aviez signé la
pole-position. Que peut-on en déduire sur votre nouvelle
moto ?
« Je dois dire que jusque-là
j’étais vraiment en difficulté avec les endroits où il fait très
chaud. Dans ces conditions je n’étais jusqu’ici pas capable de
rouler comme je le souhaitais. Mais là nous sommes parvenus à être
rapides aussi bien en Malaisie qu’ici, et pour moi c’était quelque
chose de très important, que ce soit sur un tour que sur le rythme
de course. Je pense que nous sommes vraiment prêts pour le
Qatar.
Je n’ai jamais été aussi rapide que ça par le
passé, et je n’ai jamais été sur une Honda aussi bonne. Mais il ne
faut pas perdre de vue que ce n’est qu’un test. Nous nous en sommes
bien sortis pour l’instant, et nous sommes performants sur un tour,
mais au final cela ne rapporte aucun point. Cela va vraiment
commencer à compter à partir du Qatar. Nous nous devons d’être
prêts à ce moment-là, et par conséquent tout le travail que nous
avons effectué jusqu’ici est bienvenu dans cette perspective.
»