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Mandalika

Le paddock MotoGP commence à s’en rendre compte : il n’est pas venu se tester pour la saison 2022 qui approche à grands pas, mais il est là pour mettre à l’épreuve la piste et les infrastructures de Mandalika. Un tracé sorti tellement de terre qu’il en a encore plein sur son bitume tout neuf. Les pilotes l’ont appris à leurs dépens. A cette poussière venue des travaux environnants qui battent leur plein pour que le site soit fin prêt le 20 mars, jour du Grand Prix d’Indonésie, s’ajoute la boue lorsque l’averse tombe et, aussi, les projections de cailloux qui meurtrissent les pilotes. Sans compter la qualité du gravier dans les zones de dégagement. Cela commence à faire beaucoup…

Tellement que ces conditions de piste en ces jours d’essais ont conduit les pilotes et la commission de sécurité à demander des mesures, qui pourraient également affecter la journée de dimanche, qui est la dernière de ces trois jours de test à Mandalika. La situation en Indonésie a été inacceptable le premier jour et si les choses se sont améliorées lors du second, elles ne sont pas passées inaperçues, générant surprise et mécontentement, en raison d’une situation technique non adaptée à un essai de présaison.

Les pilotes ont soulevé les problèmes lors de la commission de sécurité, soulignant, outre le mauvais état de la piste, le danger, surtout compte tenu de la vitesse que le tracé indonésien propose au MotoGP. Vendredi, les pilotes s’étaient plaints et samedi la situation n’apparaissait pas très différente. « À un moment donné, la piste était vraiment impraticable. Je n’ai jamais été dans une telle situation, et ces choses ne devraient plus se produire » commente Andrea Dovizioso. « Je ne suis pas sorti quand il pleuvait, mais les motos qui sont sorties sont rentrées aux stands vraiment sales. Il y avait même une couche de boue sur l’asphalte. Je l’ai essayée moi-même, parce que je suis sorti pour un tour avant la réunion de la commission de sécurité ».

Mandalika

Jorge Martin évalue les graviers de Mandalika « tranchants comme des couteaux« 

« Bien sûr, c’est une piste sûre. Mais il faut aussi nettoyer un peu mieux la partie extérieure de la trajectoire idéale, sinon on ne verra jamais de dépassement » ajoute Joan Mir. De son côté, Jorge Martin mentionne après une chute : « le gravier est bizarre et ça fait très mal. Je suis assez mal pour cette raison. Normalement, ce sont les pierres rondes habituelles, mais ici elles font mal comme s’il s’agissait de couteaux ».

Le circuit de Mandalika accueillera la deuxième manche de la saison, le 20 mars. Une date relativement proche et à certains égards inquiétante, compte tenu des conditions actuelles de la piste. Par conséquent, lors de la Commission de Sécurité, les pilotes ont demandé une solution pour le mois prochain, lorsqu’ils reviendront en Indonésie pour le week-end de course.

Le principal problème est la saleté et la poussière, ce qui rend par conséquent le pilotage dangereux. Un exemple en a été donné par le test de démarrage que les pilotes, comme d’habitude, ont effectué à l’extérieur de la trajectoire propre de la piste, risquant des dommages et des conséquences en raison du manque d’adhérence. Il est probable que la piste soit nettoyée d’ici demain, afin d’évaluer éventuellement ce qu’il faut faire jusqu’au 20 mars…

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